Faire sécher un film photographique n’est pas sorcier mais demande de la propreté !
Voilà vous y êtes, l’ultime étape est à votre porte. Votre film est développé, votre cuve est vidée et le négatif est toujours enroulé dans votre sbire. Il faut maintenant faire sécher le fruit de votre travail.
Il est grand temps de retirer la spire de la cuve et ensuite le film en veillant à bien saisir le négatif par ses extrémités pour éviter tout endommagement. Pour suspendre le film, j’utilise un cintre en aluminium et y attache le film avec une pince plombée. J’accroche ensuite le cintre dans ma douche car la structure me le permet mais en étant un peu bricoleur, cela est très simple à mettre en place.
Comme je ne suis pas équiper d’un séchoir à film, j’utilise ma salle de bain comme pièce de séchage. Il est impératif de ne pas circuler dans la salle de bain quand le film sèche pour éviter d’y amener des poussières qui risqueraient de se coller sur l’émulsion et endommager le négatif. Ouvrir la fenêtre est fortement déconseillé donc !
Le photographe Coignet qui m’a guidé lors du développement de mon premier négatif disait ceci concernant le séchage :
La pratique de l’essorage manuel du film est répandue (essuyer avec une peau le négatif mouillé). C’est le meilleur moyen de rayer l’émulsion qui est très fragile, pour gagner quelques minutes de temps de séchage. Je déconseille formellement, et je ne suis pas le seul. Les gouttes ne laissent pas de traces si elles ne comportent plus de calcaire (voir utilisation de l’eau distillée).
Je suspends mes films trempés, et lorsque je fais bien attention (bon rinçage, eau distillée, ne pas soulever de poussière, etc.), je n’ai pas de poussières. En cas de bêtises, comme d’entrer ensuite dans la pièce où sont suspendus les films alors qu’ils sont encore bien mouillés, la sanction est bien là : les dernières vues les plus proches du sol prennent de la poussière à cause de l’appel d’air à l’ouverture de la porte. La salle de bain ou de douche est un bon endroit car son atmosphère régulièrement humide, associée à un passage régulier de la serpillière, garantit un taux de poussière beaucoup moins élevé que la proximité de ta bibliothèque !
Pourquoi la salle de de bain ?
Il est recommandé de faire sécher son négatif dans une pièce sans poussière et au sèche. La salle de bain est, pour moi, une pièce sèche en pleine journée et propre. La cabine de douche me permet de suspendre mon film pour le laisser égoutter durant 2 heures.
Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »
Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser cet article en plusieurs parties :
2. Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve
3. La préparation et le minutage grâce aux tables de développement
4. Les étapes de développement
6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels