Archives pour la catégorie Appareil photo

Introduction à l’Horizon 202 

Faire l’acquisition d’un appareil panoramique argentique permet d’élargir sa vision de la photographie tout en apportant des contraintes énormes en terme de lecture d’une image.

Voici quelques exemples réalisés par mes soins avec un Horizon 202 : http://www.philippereale.eu/horizontal-thinking/

Pour les curieux, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous autour de cet appareil.

Surimpression et Leica M6

En photographie, et surtout en argentique, il arrive que des heureux hasards se produisent suite à des agencements, des détails techniques, une pellicule mal embarquée ou difficilement placée,… Bref des aléas imprévus mais qui peuvent apporter des surprises.

Leica M6 Agfa Apx ilfosol
Photographie(s) Leica M6 / Agfa Apx / Erreur de placement de la pellicule

Cette photographie provient d’une mauvaise manipulation de la pellicule lors de son placement dans le Leica M6.

Voici une manoeuvre (que je ne conseille absolument pas) pour réaliser quelques surimpressions avec son Leica M : « … Il faut tendre le film avec la manivelle et armer tout en manoeuvrant le bouton de rembobinage et armer en douceur à petits coups. Cela procure une sensation bizarre et des bruits un peu inquiétants. La superposition très précise des deux images n’est pas absolument garantie…« 

Il reste tout de même les deux bonnes vieilles méthodes de la superposition des négatifs dans l’agrandisseur ou via le système des calques sous Photoshop.

Utiliser une source lumineuse pour créer différents effets en studio

L’éclairage studio est souvent complexe dans sa compréhension lors des premières approches. Je me permets d’utiliser ce billet pour vous présenter une vidéo du photographe Gavin Hoey.

Son objectif : commencer par l’utilisation d’une seule lumière pour produire des résultats satisfaisants sans s’enliser avec un système d’éclairage complexe.

Continuer la lecture de Utiliser une source lumineuse pour créer différents effets en studio

Un Hasselblad, une tri-x et deux smartphones pour l’éclairage

Ce week-end, j’ai vu les essais d’un ami autour de la réflexion d’une composition photographique. J’ai aimé l’ingéniosité de la mise en place car l’éclairage était alimenté avec la fonction lampe de poche de son smartphone.

Continuer la lecture de Un Hasselblad, une tri-x et deux smartphones pour l’éclairage

Révélateur Microphen Ilford ou comment pousser une pellicule à 3200 iso ?

Introduction

Depuis quelques semaines, je me suis lancé dans un reportage photographique qui me demande un traitement poussé de mes pellicules HP5+. Originellement vendues à 400 iso, je suis obligé de les pousser à 3200 à cause des conditions de lumière de ce reportage. Alors que choisir comme traitement pour réussir au mieux le développement de mes pellicules ? Quel révélateur choisir pour pousser mes HP5+ d’Ilford ?

Comme dans le monde culinaire, la photographie argentique connaît de nombreuses recettes personnelles et familiales. Pour ma part, comme tout bon débutant, je me suis tourné vers les photographes que je connaissais ou via les réseaux sociaux. La photographie et son traitement sont un univers de mille et une recettes où chacun pratique un peu à sa sauce. Certains préfèrent le grain marqué, d’autres privilégient le contraste,… Vous l’aurez compris la tâche est parfois ardue de se retrouver parmi les expériences personnelles.

Travaillant en HP5+, je me suis tourné vers les révélateurs de la même firme : Ilford. Ce choix fut encouragé par deux photographes français de ma connaissance. En parcourant les prospectus d’Ilford et, plus particulièrement, de la HP5+, j’ai regardé attentivement la notice de la pellicule.

L’analyse du tableau proposé par Ilford est relativement simple. Deux choix m’étaient conseillés : une solution liquide (Ilfotec DD-X) et une solution en poudre (Microphen). J’ai privilégié la deuxième car je n’avais jamais travaillé avec ce type de produit.

En examinant ce tableau, je me suis tourné vers le critère : Meilleure qualité générale de l’image selon l’indice El 3200 et la sensibilité maximum du film. Le Microphen est conseillé ainsi que l’Ilfotec DD-X pour la solution liquide. Si vous regardez bien, il est stipulé Microphen (Réserve). La réserve est importante car, une fois la préparation effectuée du produit, vous ne devez pas la couper avec de l’eau. Vous devriez donc travailler avec le litre que vous aurez préparé.

Préparation Microphen

En 2011, je m’étais posé la question de cette préparation auprès du photographe Laurent Coignet. Celui-ci m’avait répondu par écrit. Voici les conseils qu’il me prodigua et que j’ai suivi lors de ma première préparation.

La préparation est très simple. Ce révélateur en poudre se présente sous la forme de deux sachets : A et B. On mélange la poudre dans à peu près 70 cl d’eau chaude, entre 45 et 50°, successivement sachet A puis sachet B On agite, puis quand la poudre est suffisamment dissoute pour qu’on ne la voie plus, on complète avec de l’eau froide jusqu’à obtenir un litre.  Cette solution sera prête à l’emploi lorsqu’elle ne comportera plus ni bulles d’air ni particules en suspension.

Je laisse reposer une heure avant usage. Certains conseillent d’attendre plus longtemps.  Ce qui est certain est qu’une dilution inachevée et non reposée (bulles et particules non diluées) donne un développement hétérogène.  Cette dilution d’un litre est ce qu’on appelle la solution « Réserve ».

Usage de la solution « Réserve »

Elle peut s’utiliser pure ou diluée (1+1, 1+2, 1+3).

  • Pure : on la réutilise plusieurs fois, en allongeant le temps après chaque nouveau film, pour compenser l’épuisement progressif du révélateur. La règle à appliquer est donnée dans les docs des fabricants. En moyenne, allongement du temps de 10% à 15% par film supplémentaire, et solution considérée comme épuisée après 10 films.
  • Diluée : La solution diluée ne doit être utilisée qu’une fois. Le temps est alors allongé (voir tables de développement). Plus la dilution est importante, moins le contraste du film sera fort, et plus les nuances des gris moyens seront étendues et subtiles.

La préparation est utilisable 6 mois dans un flacon bien fermé et hermétique à la lumière.

L’augmentation de 10 % du temps à chaque utilisation

Je pars du principe que vous utilisez le même film durant la procédure et cela 10 x. La notice de la pellicule HP5+ propose un temps de développement de 16 minutes à 20° avec du Microphen. Pour développer mes films, je suis parti de cette base.

Pour les temps, ce sont ceux que j’ai utilisés et qui m’ont donné un bon rendu. La température est de 20°. J’augmente de 10% le temps d’exposition des films après chaque film. Pour faire vos calculs, partez du principe que 16 minutes = 100%. J’utilise le principe de la TVA pour mes calculs. Exemple : si je dois augmenter mon temps de 10 %, mon temps passera de 100 % à 110 %.

1er film : temps normal proposé par Ilford : 16 minutes.

2ème film : augmentation de 10 % : (16 min : 100) x 110 = 17,6 —> Cela signifie un temps de 17 minutes et 6/10 minutes. 6/10 de min = 36 sec. Le temps de développement sera de 17 min et 36 secondes.

3ème film : augmentation de 20 % : (16 min : 100) x 120 = 19,2 –> Cela signifie de 19 minutes et 2/10 de min. Le temps de développement sera de 19 min et 12 sec.

4ème film : augmentation de 30 % : …. ect….

Lorsque vous atteindrez le 10ème film, celui-ci sera le dernier. Vous obtiendrez donc une augmentation de 90 % du temps de départ.

La préparation du Microphen en quelques photographies

Le Microphen est composé d’un sachet A et B
Je mets 70 cl d’eau dans une casserole à 40-50°
Je verse le sachet A dans mon eau chaude. Je dissous le produit en tournant dedans.
Je verse le sachet B du Microphen dans ma casserole
Je tourne pour dissoudre la poudre du sachet B
Le sachet B est bien dissout

Ensuite, je verse de l’eau froide pour atteindre 1 L. Je laisse reposer le Microphen « réserve » au minimum une grosse heure.

Changer les mousses d’un reflex argentique : Canon AE-1 (Partie 2)

Rappel de l’introduction à l’article sur le changement des mousses du Canon AE-1

  1. Cet article est écrit par Cédric. je vous invite à consulter son travail photographique.
  2. Le tutoriel ci-dessous peut-être utilisé pour d’autres marques de reflex argentique, seuls quelques détails changent, il vous faudra adapter en fonction de votre boitier.
  3. Cette deuxième partie s’axera sur ce qu’il faut mettre en place pour changer les mousses de son reflex soi-même.

Le matériel nécessaire

  • Un petit cutter ou mieux un scalpel de maquettiste ou médecin
  • Une pince brucelle ou à épiler
  • Une baguette chinoise en bambou taillée ou un tournevis de précision plat en matière synthétique afin de ne pas rayer le métal. (Personnellement, j’ai utilisé le bois des cotons tiges taillés)
  • De l’alcool isopropylique (tout autre alcool, diluant, solvant… est à proscrire). L’alcool isopropylique n’attaque pas les plastiques ni les peintures, s’évapore très rapidement sans laisser de trace (se trouve assez facilement dans les grandes surfaces de bricolage)
  • Des cotons-tiges ou mieux de long cotons-tiges destinés au nettoyage des équipements informatiques
  • Un espace de travail dégagé, propre et bien éclairé
  • Des gants en latex (facultatif, mais les résidus de mousse collent très très bien à la peau…)

Où se situent les mousses à changer ?

  1. Au dos de l’appareil, côté charnière, vous en avez une sur le boitier et une à l’opposé sur le couvercle.  Suivant les modèles et les marques, une seule mousse est présente, soit sur le boitier, soit sur le couvercle. Notez bien si vous en avez une ou deux.
  2. Côté ouverture, vous en avez une de part et d’autre du crochet de fermeture.
  3. Sur le boitier, vous en avez une au-dessus et au-dessous du logement de la pellicule dans une sorte de « goulotte » ( Tout au long de ce tutoriel, j’utiliserai ce terme, n’ayant rien trouvé de plus explicite).
  4. La dernière, la plus délicate, se trouve sur le boitier, derrière l’objectif, exactement devant le dépoli.

Sur les photos ci-dessus, les vieilles mousses ont déjà été retirées.

Première étape : le nettoyage

Dans un premier temps, nous allons démonter le couvercle au dos du boitier. Sur le AE1, au niveau de la charnière, un petit « taquet » est présent, en l’abaissant on peut désolidariser le couvercle du boitier. Cela vous permettra de travailler plus confortablement sur cette partie.

  • A l’aide de votre scalpel, coupez les résidus de mousse au plus près du métal (sans l’entamer).
  • Imbibez un coton tige d’alcool isopropylique. Eliminez toute trace de colle et de mousse sur les pourtours du couvercle en n’oubliant pas les zones qui viennent s’emboîter dans les « goulottes » citées précédemment (si elles sont collantes, elles pourraient décoller vos nouvelles mousses des « goulottes » qui ne sont QUE posées).
  • En utilisant votre baguette chinoise taillée ou votre tournevis de précision, vous allez devoir curer délicatement l’intérieur des « goulottes » du boitier afin d’extraire les résidus de mousse s’y trouvant. Petite astuce : faites couler quelques gouttes d’alcool isopropylique dans les rainures et laissez agir quelques minutes. Les résidus de mousse se décolleront encore plus facilement. Inutile de faire un nettoyage parfait, les quelques restes de mousse collantes nous serviront à fixer les nouvelles mousses à cet endroit.

VEILLEZ À CE QU’AUCUN BOUT DE MOUSSE NE TOMBE DANS LE BOITIER OU SUR LE TISSU DU RIDEAU PENDANT L’OPÉRATION DE NETTOYAGE, VOUS POURRIEZ LE REGRETTER ULTÉRIEUREMENT.

Attaquons la partie la plus délicate maintenant, la mousse d’amortissement du miroir à proximité du dépoli.

À ce stade, vous pourriez payer cher la moindre erreur, j’en ai fait les frais. Un bout de mousse en décomposition est venu se coller sur le dépoli, en essayant de le retirer, il s’est étalé comme du goudron. De ce fait, j’ai complètement « ruiné » mon dépoli et j’ai dû faire un choix difficile : soit le laisser tel quel (pas terrible pour la prise de vue), soit tenter de le nettoyer en prenant le risque de rayer le dépoli. J’ai donc choisi la deuxième option et ce qui devait arriver arriva, j’ai rayé mon dépoli (avec un coton tige !).

Pour rappel, le dépoli des Canon AE1 et de bien d’autres marques est une pièce en plastique, de ce fait, elle est plus sensible aux rayures et aux produits chimiques qu’une pièce en verre.

Au final je ne sais pas ce qui est le mieux, une grosse tâche ou des rayures… De tout évidence, ni l’une ni l’autre, donc prudence. Là aussi, petite astuce : je vous conseille de découper une feuille de papier, plus ou moins à la taille du dépoli et de la coller sur le dépoli. Pas avec de la colle bien sûr mais en utilisant votre salive comme si vous colliez un timbre poste. Cela vous évitera bien des déconvenues, n’abîmera pas votre dépoli et sera très facile à nettoyer à la fin des opérations.

Vous voilà prévenu, commençons :

  1. Maintenez votre boîter à l’envers sur la griffe du flash.
  2. Avec le scalpel, grattez la mousse en prenant soin qu’elle tombe à l’extérieur du boitier. Procédez par étape et surtout prenez votre temps.
  3. Quand le plus gros de la mousse est retiré, passez au nettoyage avec un coton tige très faiblement imbibé d’alcool isopropylique afin d’éviter tout ruissellement sur le dépoli. Là aussi la patience sera votre meilleure alliée. Renouvelez l’opération jusqu’à ce que le support de la mousse soit absolument non collant.

Deuxième étape : la mise en place des nouvelles mousses

Vous avez des bandes non adhésives de 2mm à utiliser dans les « goulottes » de la porte arrière ou bien un bout de laine noire.

Vous avez cinq feuilles de mousse alvéolée (1 ; 1.5 ; 2 ; 2.5 et 3mm). Bien que les deux mousses les plus fines soit normalement utilisées comme amortisseur du miroir, elles peuvent aussi être employées pour d’autres joints (comme le joint de la fenêtre du film).

Les mousses des goulottes

Les mousses destinées aux « goulottes » sont non adhésives mais elles ont un sens. En les observant vous remarquerez que l’une des faces est brillante, c’est ce côté qui après montage sera face à vous. On commence par la « goulotte » du bas, la plus facile. A l’aide de votre pince brucelle, positionnez votre mousse (face brillante vers le haut) dans l’interstice en prenant soin de la laisser déborder de quelques millimètres du boitier.

Avec une main, vous allez présenter la mousse tandis que l’autre équipée de votre baguette taillée va délicatement venir la plaquer au fond de la rainure, sans faire de bulles et sans vriller la mousse. Ne tirez pas sur la mousse, vous pourriez la déformer et lui faire perdre toute son efficacité.

N’oubliez pas : prenez votre temps. Les résidus de l’ancienne mousse vont agir comme une colle en maintenant la nouvelle mousse. De ce fait, vous ne pourrez pas la retirer sans l’abimer.

À ce stade la première mousse est en place mais ça déborde de chaque côté de la « goulotte », à l’aide de votre baguette maintenez la mousse au fond de l’un des angles et coupez l’excédant de mousse avec la pointe du scalpel. Répétez l’opération pour le deuxième côté.

Passons à la « goulotte » du haut, sur le Canon AE1, il y a un petit « taquet » sur ressort qui sert à la remise à zéro du compteur de vue, on va partir de cette zone en veillant cette fois-ci à positionner le bout de la mousse bien contre ce « taquet » en prenant soin de ne pas empêcher à son fonctionnement, la suite de la procédure restant identique à ce que nous venons de voir.

Les mousses de la charnières et de l’ouverture

Attaquons maintenant les mousses de charnières et d’ouverture du dos. Comme nous avons désolidarisé la porte du boitier les manipulations seront plus aisées.

Vous aurez observé en fonction de votre boitier que vous pouvez avoir une ou deux mousses. Par exemple, une sur le boitier côté charnière et une autre sur la porte toujours côté charnière ou bien une seule soit sur le boîtier soit sur la porte.

N’en mettez pas deux si une seule est nécessaire, vous pourriez obtenir l’effet inverse.

Astuce : Pour déterminer l’épaisseur nécessaire de mousse à ce niveau, utilisez un petit bout de pâte à modeler que vous aurez pris soin d’emballer dans du film plastique alimentaire, en le plaçant au niveau de la charnière et sur toute sa longueur. Une fois le boitier refermé, la pâte à modeler aura conservée l’épaisseur nécessaire du joint. À vous d’adapter en fonction des mousses mises à votre disposition. Soit une mousse faisant l’épaisseur, soit deux qui ensemble feront l’épaisseur totale.

Vous allez probablement devoir découper les mousses en deux dans le sens de la longueur pour les adapter à votre boitier.

La mousse d’amortissement du miroir

Là aussi, toutes les précautions d’usage sont à prendre. Il n’y a pas de règle absolue, tout dépendra de votre boîtier. Une mousse trop fine fera claquer trop violemment le miroir, une trop épaisse sera visible sur vos prises de vue. Personnellement, j’ai utilisé les mousses les plus fines du kit sans rencontrer de soucis particulier.

La mise en place n’a rien de sorcier vu que les mousses sont autocollantes. Par contre mieux vaut les mettre en place correctement dès le début, il sera en effet difficile de les retirer une fois collé. A la fois, si vous imbibez légèrement la mousse d’alcool isopropylique, la mousse ne collera définitivement qu’une fois l’alcool évaporé, ce qui permet de pouvoir la repositionner au cas où.

Deux méthodes existent :

  1. On découpe la mousse au millimètre près, on la place aussi au millimètre près et ce de façon parfaitement alignée avec le support. En commençant par l’un des côtés et en enlevant la protection de l’autocollant au fur et à mesure de la progression, sans étendre la mousse qui perdra de son efficacité.
  2. On découpe la mousse légèrement plus longue que le support, on la plie en deux (sans marquer de pli), on retire la protection autocollante, on positionne la « pointe » de la pliure au centre de la zone. A l’aide de l’outil en bambou, on répartit la mousse. L »excédent de mousse à droite et à gauche ne doit pas gêner. (C’est la technique que j’ai utilisé pour mon appareil)

Je ne peux vous montrer les autres mousses misent en place, trop pressé d’essayer mon AE-1, une pellicule est en place, donc l’ouverture du boitier est impossible.

Toutes les mousses sont maintenant en place, il ne vous reste plus qu’a charger une pellicule et partir tester votre boitier à nouveau parfaitement étanche à la lumière.

Vous venez de voir qu’avec un budget très limité et un peu de patience, il est possible de redonner vie à votre vieux reflex du fond du tiroir. A titre d’information, ces opérations sont souvent facturées autour de 50€ par un professionnel.

Les différentes parties proposées dans ce dossier

********