Depuis la renaissance de Polaroid par le biais d’Impossible Project en 2008, l’évolutions des chimies est indéniable mais qu’en est-il réellement dans ma pratique quotidienne ?
Avant de me lancer dans un avis purement subjectif et non scientifique, il convient de préciser que je n’ai pas la formation, les études ou le bagage d’un spécialiste sur le sujet. Mon avis relèvera donc de l’une ou l’autre constatation que j’ai pu relevées lors de ma pratique personnelle.
Des exemples valent mieux qu’un long discours
La chimie n&b sera le point sur lequel je me centrerai. Je n’ai pas remarqué ce type de soucis pour le moment avec la chimie qui privilégie la couleur (il y a d’autres problèmes avec la couleur mais je n’en parlerai pas dans ce billet. Cela viendra ultérieurement).
Comme tous les Polaroid, la manipulation est fragile et le rendu peut devenir incertain dans certains packages. Voici deux exemples concrets où la chimie a bavé sur la photographie.
Je me suis posé beaucoup de questions concernant cet « halo » jaunâtre qui descend du haut vers le bas en forme circulaire mais je pense avoir décelé trois hypothèses.
Il est important de souligner quatre éléments :
- j’ai manipulé tous mes Polaroid de la même manière. Ils devraient donc avoir tous cette marque désagréable mais ce n’est pas le cas.
- tous les Polaroid de la même boîte n’ont pas cette marque malgré une manipulation identique. Vous pouvez consulter tous les Polaroid sur ce lien.
- les marques n’étaient pas présentes après développement et visualisation quelques jours plus tard.
- les packs provenaient d’Amazon et pas directement de la société Polaroid Originals
Hypothèses :
- Cet halo est apparu lorsque j’ai scanné mes Polaroid. La pression du scanner a engendré un contact chimique qui a laissé cette marque.
- La lumière produite par le scanner a provoqué cet « écoulement ».
- Certains Polaroid de la boîte étaient « défectueux ».
Il est évidement que cette surprise est assez désagréable dans la démarche que je voulais apporter à cette ébauche de série en construction.
Au vu du prix des composants (2€ le cliché), cela est une très mauvaise surprise.
Je terminerai par dire qu’un Polaroid n’est pas une image numérique et que j’ai totalement conscience qu’une chimie continue de travailler, d’évoluer de manière organique. Il est également évident que les Polaroid possèdent cette part de hasard qui apporte un charme à ce procédé mais je reste songeur face à ce phénomène désagréable.
Je partagerai l’évolution de mes observations et de mes interrogations si celles-ci me semblent pertinentes. Je vous laisse donc seul juge de la conclusion pour le moment.
Dossier et réflexions autour de Polaroid
- La naissance du SX-70 dans les années créatives de Polaroid (Partie 1)
- La construction d’une démarche photographique par le prisme du Polaroid (partie 2)
- Quelques conseils lorsque l’on pratique la photographie au Polaroid (partie 3)
- Placer un « Folding Camera Film Shield » sur un SX-70 (partie 4)
- Rendre compatible des films de type 600 avec le Polaroid SX-70 (partie 5)
- Impossible Project – Polaroid Originals : 8 ans après (partie 6)
- Aide-mémoire et autres liens sur la photographie instantanée argentique (partie 7)
- Des essais dans la récupération du transparent d’un Polaroid (partie 8)
- La chimie Polaroid n&b : constatations personnelles (partie 9)
Une réflexion sur « La chimie Polaroid n&b : constatations personnelles (partie 9) »