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Je suis intéressé par la démarche qui va engendrer un acte photographique. Je ne peux pas affirmer qu’un lot considérable d’interviews sont en préparation mais de multiples idées commencent à germer. C’est dans une optique de compréhension et de curiosité que je vous propose cet interview audio du photographe Gilles Durvaux d’une durée de 28 minutes.
Podcast: Lire dans une autre fenêtre | Télécharger (Durée: 28:40 — 13.1MB)
(Merci à Horny du groupe Sticky Soumka pour le générique)
La première partie de son enfance s’est passée au quartier de La Planche à Dampremy, à la limite de Charleroi et de Lodelinsart. Cette commune qui accueillait de nombreuses industries n’était certainement pas le plus beau coin de Belgique. Mais ce décor concourrait à renforcer l’appellation “Pays-Noir” que l’on avait donnée à la région de Charleroi. Presque toutes les communes formaient d’ailleurs une “ceinture noire” autour de la métropole. C’est là que s’étaient implantés les charbonnages, la sidérurgie, les verreries et une multitude d’ateliers en tous genres. Très tôt, L’impressionnant décor industriel de Dampremy et de Marchienne, toutes ces usines sidérurgiques fumantes et trépidantes, l’a fortement marqué et c’est là qu’il a trouvé l’inspiration qui allait le guider dans sa future démarche artistique, tant dans la photographie de paysages de l’industrie lourde ou la photographie de friches industrielles.
Gilles Durvaux est né en 1962 à Charleroi (Belgique). Diplômé en arts graphiques et licencié en sciences de l’éducation, Il est enseignant dans les domaines de la publication assistée par ordinateur, de la photographie numérique et des sciences humaines à l’Université du Travail de Charleroi et à l’Espace Formations de Pont-à-Celles.
Cliquez sur le lien pour découvrir le site de Gilles Durvaux
Vous pouvez découvrir le travail de Gilles Durvaux sur un témoignage photographique qu’il a posé sur l’ancienne industrie belge des « Forges de Clabecq » dans le Magazine Focale Alternative #3 d’avril 2010 en cliquant sur l’icône ci-dessous.
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Merci Gilles pour ce partage bien intéressant.
J’apprécie notamment ton insistance sur la nécessité, pour un photographe, de la prise de temps. Exigence qui passe, entre autres, par le fait de s’imprégner d’un lieu que l’on visite.
La qualité avant la quantité…
Ta façon de voir les choses rejoint quelque peu cette merveilleuse citation de Jean Gaumy : « Ne photographier que lorsque cela brûle. Ne pas bouger, se refuser tant qu’il n’y a aucune évidence, aucune nécessité. »
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Je te remercie Jean-Pierre pour ton commentaire. La qualité avant la quantité. Je te rejoins sur ce point.