Fonderie Léonard Giot
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En observant la porte principale, je sais que cet endroit naissait d’une architecture bien pensée. Je longe la route, passe devant la vieille enseigne de la fonderie et continue mon chemin vers les entrailles de ce qui reste de Léonard Giot.
L’histoire de cette fonderie est bien sombre. Quelques traces éparses glanent ici et là mais l’histoire complète est bien trouble, presque méconnue. La date la plus lointaine que j’ai pu trouver dans les archives localisées sur le site est de 1939. De plus, lors de l’exposition universelle de Charleroi en 1911, un stand Léonard Giot s’y est tenu également. L’histoire de la fonderie est donc déjà en marche au début du XXe siècle.
Entre 1965 et 1978, divers ateliers vont occuper les locaux Giot et se spécialiser dans la fabrication de pièces de machines en acier. Toute cette activité sera reprise sous le nom de « Usines et aciéries Léonard-Giot ».
Une fois cette date passée, le site Léonard Giot semble avoir été laissé à l’abandon. Par la suite, les bâtiments seront démolis. Subsiste encore les bâtiments en périphérie. L’entrée « officielle » montre une architecture travaillée ainsi qu’un jeu de façade recherché si on prend la peine de nettoyer la crasse qui cache un mélange de couleurs et de matériaux intéressants.
Le site continuera à être menacé jusqu’au début des années 2000. Des groupes de citoyens se mobiliseront pour sauver à leurs yeux ce patrimoine de la région de Charleroi. Un journal belge titrera : « Sauver la fonderie Giot ! »
Le 23 mars 2009, le conseil communal de Charleroi vote une proposition de classement de l’enveloppe extérieur du bâtiment. En effet, il est compréhensible de classer cette structure forte d’une architecture travaillée. La question est de savoir ce que deviendront les bâtiments Léonard Giot dans l’avenir.