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L’art du tirage – guide des techniques de laboratoire en noir et blanc

Les livres traitant de la photographie sont innombrables. Les recueils qui abordent le tirage argentique en noir et blanc un peu moins. Ce billet n’a pas la prétention d’être une critique ou un avis exhaustif sur le livre « L’art du tirage » de Steve Mcleod.

Chapitres habituels

Ce guide qui se veut une approche professionnel du travail en laboratoire aborde le développement de la photographie argentique depuis le début du processus de développement. Entre l’aménagement de sa chambre noire, le traitement du film, la planche-contact et le traitement du papier de tirage, les lecteurs ou les vétérans du laboratoire n’apprendront pas de nouvelles choses supplémentaires.

Pour les amateurs ou si vous désirez compléter l’excellent livre de Philippe Bachelier, « L’art du tirage » sera un supplément intéressant pour les apprentis de la chambre noire.

« L’art du tirage » est richement illustré. Chaque photographie s’accompagne d’un petit schéma de tirage.

De gros points positifs

En plus des classiques chapitres cités dans le paragraphe précédent, certains aspects comme les bordures, le flashage ainsi que les virages ou tirage lith y sont traités. L’ouvrage est également richement illustré. De nombreux schémas sont dispersés dans le livre pour permettre une compréhension des différents éléments ainsi que la prise de conscience des masquages pour chaque tirage.

L’auteur y va de nombreuses anecdotes. Cela augmente le sentiment de proximité avec Steve Mcleod et chaque détail donné propose au lecteur une certaine réflexion. Les écrits sont simples et fournis. Cela m’a permis une réelle complicité entre le livre de Bachelier et celui de Steve Mcleod dans la manière d’aborder le tirage en chambre noire. Une complémentarité existe et c’est un réel bonus.

Conclusion

Un livre intéressant que je conseille sans pour autant en être un grand défenseur. Les amateurs avertis y trouveront leur compte en découvrant le tirage photographique à l’aide Steve Mcleod.

De nombreux schémas aident à la compréhension du tirage final.

Construire sa propre laveuse pour des papiers barytés

Introduction

Lorsque j’ai développé mes premiers films noirs et bancs, je savais que la suite logique de ce parcours autour de la photographie argentique m’amènerait inévitablement vers le tirage de négatifs à domicile. Cet article ne s’axera pas sur le tirage à proprement parlé mais s’orientera vers le lavage d’une certaine catégorie de papier photo : le baryté.

Après divers tests et apprentissages autour du tirage de papier RC (plastique) que j’utilise pour distribuer de petites photographies autour de moi, j’ai eu l’envie de passer au papier baryté pour ses nombreux avantages en terme de profondeur. Par contre, une fois le tirage effectué, ce type de papier demande un lavage plus minutieux que du papier RC.

Pour effectuer ce type de lavage, il est conseiller d’utiliser une laveuse. Evidemment, chaque photographe a sa propre recette ou a investi dans une laveuse Paterson. Pour cette dernière, le prix est assez salé et varie entre 145 – 300 euros pour une laveuse neuve en fonction des dimensions recherchées. La laveuse que nous vous proposons, Georgio F. et moi-même, tourne autour d’un budget variant entre 25-30 euros.

Cet article n’est pas une bible de la construction mais vous proposera quelques illustrations pratiques pour réaliser votre propre laveuse pour des barytés à moindre coût. L’objectif de Focale Alternative est de permettre une démocratisation en terme de coût autour de la photographie. Nous concevons bien que notre laveuse n’est pas belle mais elle est pratique et fonctionne parfaitement.

Illustrations

1) Cette vue d’ensemble vous permettra de prendre conscience de l’apparence ainsi que de l’agencement des différents éléments. L’arrive de l’eau se situe à gauche. Le trop-plein à droite.

Une caisse en plastique à 15 euros. Georgio F a privilégié une caisse en plastique industrielle.

2) Un tuyau descend dans le fond de la laveuse. L’eau y sera amenée par le tuyau en plastique transparent. En arrivant vers le bas, l’eau créera une circulation dans le bac. Cela fera monter le niveau de l’eau qui s’évacuera par le trop-plein.

3) Le « trop-plein » est situé sur le côté opposé en hauteur. L’eau usée passera dans ce tuyau qui sera installé dans l’évacuation de mon évier.

4) Un viel embout qui traîne pour raccorder l’évier et ainsi permettre l’eau de remplir notre laveuse maison.

Recommandations de Philippe Bachelier

Les papiers barytés sont lavés au moins 1 heure sans auxiliaire . L’emploi d’un auxiliaire, que nous recommandons fortement, réduit de moitié ce temps. (Consultation du lien)