Voici un documentaire de 30 min réalisé par le National Geo autour du photographe Steve McCurry et de l’utilisation de la dernière Kodachrome au monde (En anglais)
Archives pour l'étiquette Kodachrome
Deux premiers iBooks sur iPhone et iPad autour de la photographie
Introduction
Entre les critiques et les avantages, la firme Apple propose des outils pour réaliser des livres consultables sur ses devices transportables. En plus d’outils assez simples d’utilisation, Apple met à la disposition de ses utilisateurs un store pour découvrir et consulter les différents livres proposés par de grandes maisons d’édition ou des utilisateurs passionnés.
J’ai donc voulu essayer les outils ainsi que la plateforme pour continuer à partager ma passion de la photographie. Evidemment, les livres sont proposés gratuitement. Ces deux iBooks sont une réécriture de deux articles que vous trouverez sur ce blog. Il est évident que je ne veux absolument pas une ségrégation entre ceux qui disposent des devices à la pomme et les autres. Les iBooks se veulent être une autre manière de découvrir la photographie mais, à l’avenir, chaque article continuera d’être proposé sur ce blog et, occasionnellement, sur iBookstore.
La Kodachrome
« La Kodachrome » : iBook interactif lisible seulement sur iPad et iPad mini. Il propose 4 pages autour de cette pellicule légendaire. Disponible gratuitement en cliquant ici.
Développer son premier film noir & blanc
« Développer son premier film noir & blanc » : iBook disponible sur iPhone et iPad. Disponible gratuitement en cliquant ici.
Si vous avez aimé l’initiative, n’hésitez pas à les recommander et/ou leur mettre 5 étoiles pour un meilleur référencement par iTunes. Merci d’avance et bonne découverte.
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Impossible Project ou la renaissance des films Polaroid (Partie 1)
En octobre 2008, un constat interpelant est mis en avant : l’intérêt des produits photographiques du Polaroid est constant et la demande est croissante. Ce qui pourrait sembler une bonne nouvelle pour ce type de procédé déchante lorsque que l’on apprend en parallèle la fermeture de la dernière usine de production de films Polaroid à Enschede aux Pays-Bas.
Le Polaroid n’est pourtant pas mort car trois hommes décident de se lancer dans le projet un peu fou de sauver l’usine et de relancer la production des films. Sauvé d’une mort certaine, ce média photographique vit un miracle dirigé par une poignée de passionnés. Polaroid n’a donc pas connu la triste de fin du Kodachrome qui s’est éteint malheureusement en décembre 2010.
Ce sauvetage est né d’une idée de Florian Caps. Il dirige un réseau de vente en ligne dont le crédo est majoritairement la vente de ce type de film. L’annonce de la fermeture imminente de l’usine de Enschede lui assure donc un avenir bien sombre en terme financier. Deux solutions se posent : mettre la clef sous la porte ou oser un projet totalement fou.
Nous avons rapidement convenu qu’il y avait une formidable opportunité de marché pour un nouveau film instantané.
Quelques semaines plus tard, Florian Caps prend connaissance avec André Bosman qui est le responsable de la production des films Polaroid. Tout est intact dans l’usine et la chaine de production est en bon état. Ils s’associent au troisième homme qui porte le nom de Marwan Saba dont les compétences tournent autour du développement financier. Le triangle est donc formé autour : du savoir-faire, de la passion et de la gestion financière.
« The Impossible Project » est né rapidement et un nouveau souffle prend vie à Enschede aux Pays-Bas. Certains diront qu’ils sont fous et d’autres crient à la victoire mais le nuage qui plane actuellement au-dessus de cette usine est clairement guidé par la passion, la clairvoyance, la folie, le doute et l’incertitude.
L’usine Polaroid a une superficie de 14000 m² et nos trois compères ont signé un bail pour 10 ans. Dix années pour prouver au monde photographique que le Polaroid existe toujours et continue d’innover. Les objectifs ne tournent pas seulement autour de la perpétuation des films instantanés mais bien d’innover les gammes existantes avec le savoir-faire et les matériaux contemporains.
Le défi est de taille car les composants passés ne sont pas tous encore fabriqués. Les normes environnementales ont changé en Europe, des produits n’existent plus et certains anciens procédés sont protégés par des brevets. La modernisation est donc obligatoire pour passer de l’état de chimie expérimentale à une solution qualitative en terme de rendu mais également financier pour Florian Caps, André Bosman et Marwan Saba.
C’est en mars 2010 que la firme « Impossible Project » annonce la sortie de son premier film monochrome portant le doux nom de « Silver Shade ». Celui-ci est réalisé avec 31 composants inédits. En Juillet 2010, des versions expérimentales couleurs sortent. Une version stable est disponible à ce jour. Cela n’exclut en rien l’amélioration des produits par la firme qui continue son travail et propose de nouvelles chimies. En effet, en juin 2011, la société proposera sur le marché une nouvelle émulsion du nom de « PX 680 color film ». Tout un programme donc !
Le phénomène du Polaroid est en pleine explosion depuis plusieurs années. En effet, les passionnés, les « people » ou les curieux de l’instantané sont de plus en plus nombreux et viennent rejoindre les rangs des irréductibles du Polaroid.
Seul le prix peut devenir un frein car nous verrons que les premières années de vie « The Impossible Project » reste un produit de luxe photographique en ce qui concerne l’achat des films mais cela est une autre histoire.
Article paru dans The New York Times par – Mardi 21 juillet 2009 / Traduction sur le site de Polaroid-passion.com
After Polaroid, Keeping Instant Photography Alive
En Juin 2008, lorsque l’usine de film Polaroid dans la ville néerlandaise d’Enschede ferma ses portes, cela sentait la fin pour l’une des innovations les plus ingénieuses et emblématique du 20e siècle.
Presque 60 ans après que l’inventeur américain Edwin H. Land ait vendu le premier Polaroid 95, à Boston en Novembre 1948, l’entreprise Polaroid ferma définitivement la production de films Polaroid. A ce moment là, la demande était encore relativement élevée – l’usine produisait encore 30 millions de films en 2007 et 24 millions au premier semestre de 2008, mais l’usine avait utilisé tout son budget, les composants chimiques nécessaires pour fabriquer son célèbre film instantané, et la décision de Polaroid de passer au numérique signifia qu’il était temps d’arrêter. Mais les stocks de film ne dureront pas longtemps et l’appareil photo Polaroid – l’appareil le plus populaire au monde, avec environ 1 milliard de vente – pourrait au final ne faire partie que du passé…
Deux hommes, qui assistèrent à la cérémonie de clôture de l’usine avaient d’autres idées. Florian Kaps, un entrepreneur autrichien enthousiaste, et André Bosman, jusque-là le directeur de l’ingénierie de l’usine d’Enschede, se sont rencontrés par hasard lors de cette journée fatidique. Ensemble, ils ont décidé de trouver un moyen de ramener la photographie instantanée à la vie.
« Nous avons rapidement convenu qu’il y avait une formidable opportunité de marché pour un nouveau film instantané », se souvient Kaps, qui a changé de voie après l’obtention d’un doctorat de biologie pour ensuite rentrer dans le monde de la photographie. D’abord, il a travaillé comme cadre supérieur auprès de la Société Lomography, fondée à Vienne en 1992 pour relancer la production de l’appareil Russe, le Lomo, un boitier très basique qui a conquis quelques bobos de l’ouest après la chute du mur de Berlin.
Puis, il y a quatre ans, Kaps est tombé amoureux du Polaroid et a fondé une entreprise spécialisée dans la vente de matériel photographique instantané : Polapremium (anciennement Unsaleable). En partenariat officiel avec Polaroid, la société vend ses produits par l’intermédiaire du site web Polapremium.com, où les amateurs peuvent acheter appareils photos, accessoires et films Polaroid souvent introuvables.
En octobre 2008, Kaps, 39 ans, et Bosman, 55 ans, ont reçu 2,6 millions de dollars de capitaux privés et ont commencé ce qu’ils ont affectueusement appelé The Impossible Project, en vue de réinventer le traditionnel film polaroid. Ils ont fondé une société nommée Impossible, ont loué un petit bâtiment sur le site de l’usine Enschede, des machines de production et engagé neuf ex-employés de Polaroid afin de proposer de nouveaux films en noir et blanc et en couleur. Les nouveaux films auraient des caractéristiques uniques, mais tout en conservant le meilleur des films Polaroid, comme la forme carrée, le cadre blanc et l’odeur familière de la chimie. Depuis, l’impossible est devenu le très probable. « Il y a deux semaines, nous avons franchi cinq étapes importantes, raconte Kaps. Nous avons maintenant prouvé que c’était possible. »
Encore au stade expérimental, les photos instantanées d’Impossible ont un look qui rappelle les débuts de la photographie, « mais cela fera partie de leur charme », dit Kaps. Bien que la société soit toujours en négociation avec Polaroid sur l’utilisation du nom Polaroid, il leur a été permis de faire des films qui fonctionneront dans les appareils photo Polaroid. La production de film noir et blanc commencera fin octobre 2009, et si tout se passe comme prévu, devrait être disponible en masse pour Noël, « avant que les gens commencent à jeter leurs vieux appareils photo Polaroid », explique Kaps.
En 2010, la version couleur devrait arriver sur les étagères, le but d’Impossible étant de vendre 1 million de nouveaux films, dont les prix sont susceptibles de varier de 16€ à 20€ pour un film de 8 photos. La société prévoit que la demande dans le monde entier finisse par atteindre les 10 millions de films par an.
S’appuyant sur son empire naissant, Kaps gère également Polanoid.net, la plus grande communauté Polaroid, et la galerie Polanoir à Vienne. Florian Kaps prévoit qu’un nouvel appareil photo instantané arrive sur le marché en 2010, qui sera construit par un partenaire (il ne veut pas révéler le nom). « Ce sera un appareil de qualité qui ne sera pas produit en masse, avec une bonne optique et une mise au point manuelle » dit Kaps.
Malgré la dominance du numérique, Kaps voit un avenir brillant pour la photographie ancienne. « De plus en plus de gens redécouvre la fascination du Polaroid » dit-il. Ils cherchent l’aventure analogique. Juste le fait d’ouvrir un film et de sentir l’odeur procurent une certaine sensualité. Et les photos ont une certaine valeur, à la différence des images numériques, où l’on prend 10.000 images d’un même événement.
Et il semble qu’il y ait encore un marché pour des photos instantanées. « Les appareils photo Polaroid et les films deviennent de plus en plus populaires auprès de nos clients, et nous avons été déçus lorsque nous avons découvert l’année dernière que Polaroid allait cesser la fabrication du film », dit John Buckle, directeur de librairie Photographers Gallery, à Londres. « Les gens aiment le look des photos Polaroid. Elles ont un look rétro avec de belles couleurs qui n’ont aucune comparaison avec le regard souvent fade de la photographie numérique. Les images instantanées sont aussi sociables, prévoyant le partage d’une photographie réelle plutôt qu’une simple petite image sur un écran. »
Jusqu’à présent, The Impossible Project a été accueilli avec enthousiasme par les fans de Polaroid, photographes d’art et les médias internationaux. « C’est incroyable », dit Kaps. « Si nous réussissons, cela offrira de belles perspectives. Nous ne sommes pas un projet artistique, ou une aventure de fous, nous voulons être une entreprise prospère pendant au moins 10 ans. »
Les différentes parties proposées dans ce dossier
- L’instant Polaroid ou le pari « The Impossible Project » (Introduction)
- Impossible Project ou la renaissance des films Polaroid (Partie 1)
- Quels appareils Polaroid pour quels nouveaux produits « Impossible Project » ? (Partie 2)
- Avis sur les films Polaroid PX 70 Color Shade Push! (Partie 3)
- Une conclusion en duo sur les films Polaroid de Impossible Project (Conclusion)
La fin du Kodachrome : plus qu’une pellicule, c’est une icône de la pop culture qui s’éteint !
Le dernier laboratoire au monde capable de développé les pellicules Kodachrome a fermé ses portes ce 30 décembre 2010 au Kansas. Considérée comme inégalée et inégalable, Kodachrome renforce sa place au Panthéon de l’histoire de la photographie.
Les dernières photographies prises en Kodachrome ont été réalisées ce jeudi par Dwayne Steinte, patron du dernier laboratoire photo à développer cette pellicule légendaire. Durant cette dernière semaine, Dwayne a photographié sa famille, sa maison, son village et les environs avec une pointe de nostalgie. Pour une ultime photographie, les employés se sont réunis devant le laboratoire en arborant un T-shirt sur lequel était annoté : » Le meilleur film diapo et cinéma est officiellement à la retraite. Kodachrome 1935 – 2010.«
En 2009, La firme Kodak avait annoncé la fin de la production des produits chimiques pouvant permettre le développement de ces pellicules. Cela laissait donc des stocks jusque décembre 2010 pour ce laboratoire familial du Kansas. Comme prévu, la semaine dernière, le dernier bidon de teinture bleue fut ouvert.
Depuis quelques semaines, le laboratoire Dwayne’s photo est devenu un lieu de pèlerinage pour les amoureux de la photographie. Cette entreprise familiale est devenue au fil du temps le seul laboratoire au monde à pouvoir développer les pellicules de Kodachrome de la firme Kodak. Par passion, entêtement et circonstances de la vie, le laboratoire pouvait toujours développer ce fabuleux film qui fut la première pellicule couleur à avoir connu un succès auprès du public. La Kodachrome fait partie de l’histoire de la photographie en entamant la révolution de la couleur dans les foyers.
Avec les années et l’avènement du numérique, la Kodachrome est passée de l’utilisation de masse en une niche de passionnés. Loin d’un visionnage sur un écran d’ordinateur ou sur un papier photographique, la beauté du Kodachrome prenait son envol lorsqu’il brillait à la lueur d’un projecteur qui faisait ressortir ses couleurs vives.
Les derniers moments avant le débranchement
Suite à l’annonce de la mise à la casse de sa machine à développer cette pellicule, le laboratoire Dwayne’s photo a été littéralement submergé par les visiteurs et les envois. A l’annonce de cette fin, des milliers de rouleaux ont été ressortis de glacière dormant dans des vieux placards et ont afflué vers le Kansas pour connaître leur révélation. Plus qu’un patrimoine américain, les bobines sont venues de tous les continents dans ce dernier laboratoire pour être développés. La dernière semaine de décembre 2010, deux visiteurs se sont succédés à quelques minutes d’intervalle.
Le premier est un employé des chemins de fer ayant fait un très long voyage en voiture pour venir récupérer ses films photo. Ce n’est pas moins de 1580 rouleaux répartis dans plusieurs caisses qu’il a fait développer pour une somme de 11 902 €. Il a embarqué ses 50 000 diapositives dans sa vieille Pontiac et est reparti avec ce qui sera considéré dans les 50 prochaines années comme un héritage fabuleux de la photographie. Cet homme expliquera qu’il a emprunté de l’argent sur la pension de son père pour pouvoir payer les frais de développement et que ses diapos comportent essentiellement des trains.
Le deuxième visiteur est une artiste venue de Londres et qui a fait son premier voyage aux Etats-Unis où elle a déposé 3 films de Kodachrome. L’employé des chemins de fer sera d’ailleurs pris en photographie par celle-ci sur sa dernière pellicule.
En cette dernière semaine d’activité, les employés de Dwayne’s photo ont fait tourner 24/24 h leur développeuse qui d’ordinaire ne tournait que quelques heures par jour. Les employés ne s’attendaient pas à un tel engouement. A un certain moment, il leur a fallu prendre une terrible décision : choisir quelle pellicule serait la dernière pellicule de l’histoire à être développée parmi les nombreuses Kodachrome envoyées par les photographes du monde entier.
Finalement, les dernières photographies tirées en Kodachrome seront celles du patron de l’entreprise familiale.
La légendaire Kodachrome
Exigeante en terme de photographie et de développement, la Kodachrome a offert une richesse de coloris et un traitement unique de la lumière aux photographes du monde entier. Les utilisateurs sont unanimes : le numérique ne rivalise pas avec le rendu incomparable de cette pellicule.
Pour Todd Gustavson , conservateur du musée de la photographie situé dans l’ancienne demeure du fondateur de Kodak à Rochester :
Pour la génération du baby-Boom, c’était le film par excellence, cela ne fait aucun doute ! C’est plus qu’une pellicule, c’est une icône de la pop culture.
Un avenir ?
Quelques timides initiatives sont apparues dans le monde et cela dès 2004 comme Kodachrome Project qui est plus une éloge et un cri d’espoir qu’une véritable initiative de relance. Des passionnés trouveront peut-être la force de relancer cette pellicule légendaire comme l’a été le polaroïd depuis 2010. Croisons les doigts donc !
Le site Kodak propose une sorte de testament en image de sa légendaire pellicule qui a vécu 75 ans dans le monde la photographie.
Photographies du Dwayne’s :
La Kodachrome : la pellicule couleur qui a changé le support photographique
Avec la fin du Kodachrome en décembre 2010, il me semblait intéressant de revenir sur l’histoire de cette pellicule de légende qui a changé le visage de la photographie !
C’est le 30 décembre 2010 que la firme Kodak a enterré de manière officielle le film Kodachrome. Le dernier laboratoire au monde à prendre en charge le développement de ce type de film a traité son dernier film fin décembre 2010.
L’histoire de ce film photographique me paraît incontournable à aborder pour ceux qui aiment la photographie et son évolution au cours des 50 dernières années. Je ne me tromperais pas en disant que la Kodachrome est la révolution couleur auprès du grand public !
Ce film légendaire est lancé en 1935 par deux musiciens. La Kodachrome révolutionnera la couleur auprès du grand public. Avec des contrastes particuliers et un système de développement unique par rapport aux autres films photos, les photographes devront faire appel à des labos spécialisés pour développer leur négatif. La Kodachrome est reconnue pour sa qualité optimale au niveau de la finesse de son grain. Ce qui en fera une utilisation intensive dans l’archivage par exemple.
Au début des années 90, 25 labos dans le monde avaient la charge de traiter ce film au processus de développement si particulier. Mais comment développer un film dans ces conditions me direz-vous ? C’est là toute l’ingéniosité du processus contrôlé par Kodak et qui paraît inconcevable en 2010 : envoyer la pellicule dans une enveloppe fournie sans la sceller. Le forum Nikon Passion l’explique d’ailleurs en ces termes :
Il suffisait de glisser la pellicule dans l’enveloppe jaune livrée avec le film, de la fermer avec l’agrafe métallique et la boîte de dias vous revenait quelques jours plus tard à domicile. Le développement et le retour par la Poste étaient en effet inclus dans le prix du film.
Pour aller plus loin encore, il est prouvé que la Kodachrome proposait un rendu presque inégalé avec des appareils numériques actuels ! De manière simpliste et dans les conditions optimales de matériel, ce film propose un détail de plus de 25 mégapixels.
Le secret du succès
En plus d’une qualité indéniable encore aujourd’hui face au matériel grand public et semi-pro, la Kodachrome a un rendu très pointu des couleurs et de la lumière. Comme déjà dit précédemment, la Kodachrome est le premier film couleur à rencontrer le succès auprès du grand public. De part cette réussite, ce film a réellement changé la vision de la photographie.
Steve Mc Curry est un photographes les plus représentatifs de l’utilisation de la Kodachrome. Pour la petite histoire, il reçut la dernière pellicule fabriquée par Kodak en 2009, suite à l’annonce de la firme de l’arrêt de production de ce film. L’une des photographies les plus célèbres de l’histoire a été réalisée avec le film Kodachrome. Comme quoi le hasard, fais bien les choses !