Cette série de plusieurs articles se veut avant tout une prise de conscience autour du phénomène des films instantanés et plus particulièrement autour du Polaroid.
On en parle de plus en plus, l’ère du temps est propice à la mode « vintage ». C’est dans ce magma sociétaire qui s’étend sur des années et du cyclisme de la mode qu’est ressorti dans le secteur photographique la folie des films instantanés.
Bien que sous-jacent et porté par une poignée d’irréductibles, la mort annoncée en 2008 par la fermeture de la dernière usine de production des films instantanés a poussé trois hommes à racheter la dernière chaîne de montage et relancer le processus de fabrication à l’aide des anciens ingénieurs travaillant dans ce lieu.
Avant d’aller plus loin, il convient de signaler que je ne suis pas un fanatique de ce procédé. J’ai toujours suivi les états de vie des films instantanés mais depuis quelques temps, je m’intéresse à ce procédé en terme de rendu, de retour aux sources, de dégagement du numérique teinté de curiosité. Mais comme bon consommateur, je me suis lancé dans cette aventure de l’instantané et profiterai de cette série d’articles pour en parler en partageant ma maigre expérience autour de ce système photographique.
Le premier article traitera immanquablement de la renaissance des films Polaroid avec le projet un peu fou de « Impossible Project ». Il me semble important d’en parler pour comprendre d’où peut provenir cette renaissance et en quoi celle-ci est magique.
Si la curiosité est venue frapper à votre porte à la suite de l’article précédent, j’essaierai de présenter les 3 types d’appareils compatibles aux nouveaux produits expérimentaux proposés sur le marché.
La troisième partie tournera autour des films « Impossible Project » eux-mêmes. J’essaierai de ne prendre aucun parti pris tout en relayant mes observations et mes lectures. L’objectif est d’appréhender un peu ce qui se cache derrière ces nouveaux types de produits. Evidemment, je ne parlerai des films que j’ai testés et survolerai ceux que je n’ai pas utilisés par mes soins.
La dernière partie sera un peu plus pratique et mettra en avant des essais personnels que j’ai envie de partager avec vous. Le but visé reste le partage de mes erreurs, de mes réussites et de mes questionnements. L’enrichissement sera double : l’échange et la mise en mots d’une démarche.
Pour ceux qui connaissent ma manière de travailler, je vais essayer d’être simple, direct, hésitant tout en gardant à l’esprit que ce que je vous propose ne reste qu’une première approche et une opinion personnelle. Il est certain que tout comme chaque dossier que je vous présente, cela n’est qu’un regard parmi des milliers d’autres. Voyez ces articles comme un commencement dans vos recherches et non une fin.
Les différentes parties proposées dans ce dossier
- L’instant Polaroid ou le pari « The Impossible Project » (Introduction)
- Impossible Project ou la renaissance des films Polaroid (Partie 1)
- Quels appareils Polaroid pour quels nouveaux produits « Impossible Project » ? (Partie 2)
- Avis sur les films Polaroid PX 70 Color Shade Push! (Partie 3)
- Une conclusion en duo sur les films Polaroid de Impossible Project (Conclusion)