Archives pour la catégorie Réflexions

Réflexions, confidences, jugements et questionnements autour de la photographie

Film de haute sensibilité et gradation au tirage

« … Le film de haute sensibilité possède une plus grande gamme de gris qu’un film moins sensible… Qui dit gris sur le film signifie gris sur le papier. Pour remédier à cette grisaille, on tire la photo avec une gradation plus dure.

Or, tout ceux qui font du labo savent qu’utiliser une gradation dure (filtre 3.5 à 5) fait apparaître la moindre poussière sur la photo. C’est le défaut d’une qualité : Le contraste fait aussi apparaître les détails, mais aussi les imperfections… »

Référence :  Danny Dulieu

La chasse aux compromis en noir et blanc

« … Une légende raconte qu’un ingénieur de Kodak découvrit que dans les déchets des émulsions, des parties avec des gros grains d’argent étaient plus sensibles.
La photo argentique a pour base les grains d’argent. Là où légende est vraie, c’est que plus le grain est gros, plus il est sensible… et visible, logique imparable… »

Référence :  Danny Dulieu

flash studio

Utiliser une source lumineuse pour créer différents effets en studio

L’éclairage studio est souvent complexe dans sa compréhension lors des premières approches. Je me permets d’utiliser ce billet pour vous présenter une vidéo du photographe Gavin Hoey.

Son objectif : commencer par l’utilisation d’une seule lumière pour produire des résultats satisfaisants sans s’enliser avec un système d’éclairage complexe.

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Un Hasselblad, une tri-x et deux smartphones pour l’éclairage

Ce week-end, j’ai vu les essais d’un ami autour de la réflexion d’une composition photographique. J’ai aimé l’ingéniosité de la mise en place car l’éclairage était alimenté avec la fonction lampe de poche de son smartphone.

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Deux manières de percevoir la photographie documentaire

La photographie documentaire et le photojournalisme ont des perceptions très diverses et variées. Chaque définition est propre à chaque photographe. Cela peut se jouer sur des subtilités comme sur une transcription entièrement différente. Lors des Rencontres Photographiques d’Arles 2011, deux agences avaient été invitées pour parler et confronter leur propre vision du métier de photojournaliste. J’avais eu la chance d’être présent lors de cette « confrontation » d’idées entre l’agence VII et le collectif Tendance Floue.

La vidéo que je vous propose est une mise en relation entre le point de vue Bertarnd Meunier (Tendance Floue) et Franco Pagetti (VII) autour la vision que ces deux regroupements se font du monde photographique.

La construction d’un projet photographique selon Howard Chapnick

Introduction

Photo de guerre emblématique d'un soldat américain tenant un bébé mort dans les montagnes de Saipan, 1944.© W. Eugene Smith/Black Star

La photographie passe par de multiples phases. De l’image facile où c’est le matériel le plus cher qui semble faire la meilleure photographie en passant par l’intérêt de construire sa propre démarche, il y a un monde et une maturation qui doit se réaliser.

Pour le moment, je me situe dans une phase de remise en question où l’envie de construire un projet photographique concret me taraude chaque jour.

L’article qui va suivre n’est pas une recette miracle et ne se veut pas une loi gravée sur une pierre d’argile. Dans ma phase de recherche et de compréhension des démarches photographiques, je suis tombé par hasard sur quelques citations extraites du livre d’Howard Chapnick : « Truth Needs No Ally » que j’ai dévoré dans le recueil du photographe Steve Simon « Passion photographique : S’inspirer de la photo de reportage pour se dépasser« .

Les 9 points qui vont suivre font partie d’une réflexion globale pour permettre une certaine maturation chez le photographe désirant se lancer dans un projet / essai photographique.

Ce n’est pas une recette miracle mais elle a le mérite de me faire réfléchir depuis que je l’ai lue. Je profite donc de ce blog pour vous la partager en retour. Evidemment, cela demande avant tout une ouverture et un engagement de la part du photographe.

H.Chapnick était un journaliste humaniste reconnu de ses pairs. Il va de soi que son essai se porte sur une photographie de type documentaliste mais qui peut se transposer à de nombreux projets divers et variés.

Howard Chapnick - Fondateur de l'agence Black Star

La construction d’un essai photographique

Point 1. Le point de départ doit être une idée concise, réalisable, quantifiable et convaincante d’un point de vue journalistique. L’idée sera traduisible visuellement.

Point 2. Le sujet photographique aura de la profondeur et présentera une diversité de situations. La redondance visuelle devra être évitée. Chaque photographie apportera une dimension nouvelle ainsi que de nouveaux éléments de compréhension du sujet.

Point 3. Rien ne se fait en un jour. Se lancer dans un essai photographique demande du temps. En effet, il est important de prendre le temps d’explorer toutes les facettes du sujet. Il faut du temps pour repérer les redondances, les conflits visuels ou éléments conflictuels à l’intérieur du reportage doivent se révéler par eux-mêmes.  Il faut également du temps pour permettre au photographe de s’immerger dans son sujet et de le comprendre peu à peu.

Point 4. Un projet photographique demande de la coopération. Les personnes étant l’objet du reportage doivent être informées dès le début du projet qu’il leur sera beaucoup demandé. Le photographe précisera avec justesse qu’il risque de s’immiscer dans leur vie privée pour approfondir son sujet.

Point 5. Si le reportage s’axe sur un personnage précis, il est important de révéler sa personnalité, y compris ses défauts. La manière d’aborder sera honnête et la réalité ne sera pas de la poudre aux yeux.

Point 6. La réussite d’un projet photographique dépend du texte qui a le devoir d’amplifier le propos, éliminer les ambiguïtés visuelles. Les photographies et les mots formeront un ensemble qui se complètent.

Point 7. Il faut du temps et prendre ce temps permet de mettre les préjugés et les illusions en pointillés. Se lancer dans un projet photographique peut se révéler être un voyage de découvertes dans lequel l’évolution du sujet est à l’opposé de l’idée que l’on se faisait.

(Anecdote de H.Chapnick à ce propos) : Le photographe Eugene Smith réalise un reportage sur le Docteur Albert Schweitzer. Au début, E.Smith pensait rencontrer le saint homme qu’il s’était imaginé. Au bout de plusieurs mois, il trouva Albert S. autocratique et pétri de faiblesses humaines.

Point 8. La réussite d’un projet photographique est l’attention que le photographe porte sur les détails. Le photographe doit avoir un plan en tête qu’il suivra durant la durée de son projet. La maturation de ce plan est importante car c’est celui-ci qui permettra d’éviter la redondance, de faire attention aux détails et d’aborder de nombreuses facettes différentes.

Point 9. La mise en forme final d’un projet photographique est une affaire personnelle. Elle ne peut pas être prise en groupe. L’échange est important ainsi que la prise de différents avis mais c’est le photographe qui décide ce que le reportage doit exprimer et comment il doit être représenté.

Qui est Howard Chapnick ?

Howard Chapnick - Couverture du livre : "Truth Needs No Ally"

Howard Chapnick est le fondateur de l’agence photo Black Star et est une légende dans le photojournalisme. Christian Caujolle, directeur artistique de la célèbre agence VU, le définit avec ces termes dans un article du journal français Libération en 1996 lors de la mort de H.Chapnick à 74 ans :

«  Il était pour l’ensemble de la profession une sorte de conscience. Humaniste, défenseur acharné des récits photographiques et intraitable sur la rigueur de l’information, il a fait émerger toute une génération de reporters parmi lesquels Anthony Suau, Dona Ferrato, Christopher Morris et les frères David et Peter Turnley.

Il enseignait régulièrement à l’université du Missouri où fut publié, en 1994, son livre de conseils aux jeunes photographes Truth Needs No Ally. « 

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Iphonographie : développement à la créativité ou produit de consommation ? (Partie 5 – Conclusion)

Cette partie aura l’utilité de proposer une première conclusion face à l’iphonographie. Elle n’apportera aucune réponse mais proposera peut-être de nouveaux questionnements face à ce média photographique de plus en plus présent dans nos vies.

Il faut garder à l’esprit que quelque soit l’outil utilisé, celui-ci ne remplacera jamais une véritable démarche photographique.

Iphonographie : facteur de créativité ?

A la première approche, il convient de dire que les applications apportent un rendu assez bluffant. Un premier contact fait sourire et on se prend vite au jeu de notre « nouveau jouet ». Cela est esthétique, coloré et le plaisir est au rendez-vous.

Après plusieurs utilisations, les nombreux effets peuvent devenir une tare, un bagage encombrant qui essaie d’imiter un rendu argentique. C’est assez amusant de se dire que cette photographie portative, technologiquement en train de rentrer dans nos vies comme une évolution numérique, essaie de revenir au fondement de la photographie argentique !

Comme chaque outil ou logiciel de retouche, les premières envies sont d’exagérer les effets. Cela transforme donc votre cliché en une image pesante aux effets répétitifs. La chance des applications aléatoires peut réserver de bonnes surprises mais il faut rester honnête, la chance ne vous permettra pas de créer une véritable série cohérente qui fera de vous un photographe.

Photographie à mon domicile

Je trouve que l’exemple de Damon Winter est une bonne première référence. Dans l’article précédent, nous avons découvert le travail de ce photographe qui a utilisé un iPhone et l’application Hipstamatic pour réaliser un reportage sur les soldats américains en Afghanistan. Les photographies sont justes et les effets pas du tout exagérés. Il a travaillé les rendus avec parcimonie et savait au préalable comme utiliser son outil !

Cette notion de connaissance de son appareil et de son application me semble primordiale pour entrer pleinement dans votre créativité. Obtenir des rendus de Polaroid ou créer des effets de panoramique sans un quelconque cadrage ne sont que de la poudre aux yeux et ne vous fera pas du tout avancer dans votre vie de photographe. C’est comme si un professionnel de la photographie de mode arrive pour une séance photo avec des modèles sans connaître son matériel et ce qu’il désire avoir comme rendu.

L’aléatoire n’a qu’un temps. Une connaissance de son matériel et une véritable démarche pensée font la différence avec l’utilisateur occasionnel. Tout le monde peut prendre des photos mais tout le monde n’est pas photographe.

Il faudra passer par le réglage de l’application pour que celle-ci puisse donner une photographie au rendu maximum

Toute la panoplie du créateur est devant vous alors où est l’originalité ?

L’iphonographie est avant tout un endroit où prime l’imitation et la (sur)consommation. Il ne faut pas se leurrer avant d’être un outil, c’est avant tout une nouvelle manière de dépenser son argent.

Dans un premier temps, les multiples applications nous promettent et nous font croire que nous sommes de véritables photographes / artistes.

D’un point de vue technique : Est-ce que copier une manière ou un rendu serait-il une véritable source artistique ? Ce débat existe depuis l’invention de la photographie. Deux écoles s’affrontent entre les puristes du « On ne retouche pas ! » et ceux qui se disent « Que la retouche existe depuis la naissance de la photo tant qu’elle reste au service d’une démarche« .

Et c’est là que le bas blesse car la grosse majorité des photographes ne sont que dans une imitation d’un rendu. Avec un logiciel de retouche, nous pouvons dire que le photographe est encore maître de ses retouches mais lorsqu’une application réalise tout ce cheminement à notre place, comment différencier nos rendus des autres ? Comment donner notre patte à un cliché pour qu’il soit un reflet personnel ? Comment reconnaître X de Y au final ?

Série « Depth of Field » – David Guttenfelder

La démarche et le cadrage feront de vous de vrais pionniers photojournalistes ?

Je pense que le noeud est ici. C’est en pensant sa démarche et jouant sur son cadrage que la différenciation se fera par rapport à la masse grouillante des utilisateurs lambda.

Comme cité plus haut, Damon Winter est un exemple. Utilisateur d’un reflex, il a choisi son iPhone au service de son reportage car sa démarche voulait être dans le quotidien des soldats. Son iPhone lui a permis de les suivre, de les photographier sans que ceux-ci soient en alerte chaque fois que le journaliste sort son gros reflex. Les rendus sont contrôlés par l’auteur avec une teinte verdâtre uniforme à la série.

David Guttenfelder est un autre exemple que l’outil est au service d’une véritable démarche. Il a réalisé un reportage en Afghanistan depuis 2001 et utilise à certains moment un iPhone et un unique filtre Polaroid. Sa série iphonographie se nomme « Depth of Field« .

Cadrage et réflexion doivent être au coeur de l’iphonographie ?

Les outils et les rendus sont identiques pour tout le monde mais c’est l’angle d’attaque visé qui permettra de sortir des millions d’imitations sans intérêt que l’on retrouve à la pelle.

En observant le travail de Damon W. et David G., les rendus ne sont pas exagérés. Ils ne sont pas poussés au maximum et ne sont pas décalés. Les effets choisis sont sobres tout en apportant une petite touche légère. Par contre, les séries photos sont véritablement pensées et les clichés entre dans une phase narrative propre au photojournalisme de qualité.

Et pour les photographes qui ne sont pas journalistes ?

Je pense que l’iphonographie est à portée de tous. Réaliser une série pensée n’est pas une chose en soi difficile. L’accessibilité des outils ne signifient en rien qu’ils sont des jouets inutiles.

Une série cohérente n’est pas synonyme de photojournalisme. La création d’une vision sur les heures de pointes dans les métros européens ou dans son quotidien est une idée parmi des millions d’autres.

Qualité ne rime pas avec quantité. Même si nos clichés sont attachés à un sentiment, nous devons faire des choix pour que nos photos se parlent entre elles pour gagner une nouvelle force. Mais ce débat n’a plus rien à voir avec l’iphonographie au final !

Une mode ?

Le rendu de l’iphonographie dépend des applications utilisées. Tout comme le Holga ou le Diana, je crains que le rendu des clichés nous lasse avec le temps. Comment sortir de ce cycle ? C’est là que l’on devra être créatif !

Dans un effet de mode, ce sont les premiers qui tapent au bon moment qui seront mis en valeur. Après, le risque est d’être déjà démodé. Après réflexion, cela devient démodé quand nous situons notre travail dans la construction d’une mode mais dans une démarche personnelle peut-on parler de mode photographique ?

Le regard et la démarche priment sur le matériel utilisé. Pour construire une démarche, il faut du temps et de la patiente. Le matériel ne remplacera jamais l’oeil du photographe.

Philippe Reale – Application IncrediBooth

Les différentes parties proposées dans ce dossier

Le téléphone portable est-il devenu une composante du photojournalisme ? (Partie 4)

Faut-il compter sur le téléphone portable pour devenir un outil indispensable au photojournalisme ? Prendre des photographies avec son téléphone portable est-il devenu l’élément journalistique qui permet d’être au coeur d’un évènement pour une diffusion plus juste de l’actualité ? Le téléphone portable ne joue-t-il pas sur une surconsommation de l’image ? Le photojournaliste du XXème siècle est-il en train de décliner pour laisser la place à une nouvelle ère du photoreporter ?

Commencer l’introduction de cet article par des questions me semble intéressant. Ces quelques questionnements ne sont que le sommet d’un iceberg plus complexe qui pose des réflexions sur le métier de photojournaliste tel que nous l’avons connu.

Avec les tristes actualités que nous avons connues comme les catastrophes au Japon, des milliers de photographies et de vidéos nous sont parvenues très rapidement et au coeur des évènements. Le téléphone portable serait en devenir pour être l’outil du photoreporter ?

Photo de Damon Winter – Une du New York Times – Novembre 2010

Quand le New York Times donne le pas

Le 21 novembre 2010, le célèbre quotidien « New York Times » consacre sa Une à un reportage de guerre en Afghanistan. Les photos réalisées par Damon Winter étaient réalisées avec un simple iPhone 4 et l’application Hipstamatic (article sur cette app ici). Coup de génie du N Y T ? Précurseur ? Effet de mode ? Cette Une de novembre marquera un tournant dans l’histoire du photojournalisme.

Nous sommes à la genèse de ce nouveau journalisme. Avant la quatrième génération d’iPhone, il était très difficile d’obtenir des images de bonne qualité. Ce dernier modèle permet enfin de faire des photos correctes si la luminosité est suffisante.

Le constat est clair : « Tout le monde peut avoir un appareil qui donne des images de grandes qualités mais choisir une bonne technique pour servir une démarche ou un regard me semble très important. »

Hipstamatic au service du photojournalisme – Damon Winter

Les choix controversés de Damon Winter : polémique ?

Les photos sont assez étonnantes, simples et sans concession. Avec ce reportage qui met en scène la vie du premier bataillon, infanterie 87e de la 10e division de montagne dans le nord de l’Afghanistan, Damon Winter remporte la troisième place de Pictures of the Year International avec cette série « A Grunt’s Life ».

Une polémique est née peu de temps après lorsque Damon Winter a énoncé que l’appareil qu’il avait utilisé était juste un simple iPhone avec l’application Hipstamatic. Une controverse a éclaté en ligne sur la validité d’un tel outil dans le monde du photojournalisme. Par la suite, Damon Winter a rédigé une lettre pour défendre ses choix.

Nous sommes naïfs si nous pensons que l’esthétisme ne joue pas un rôle important dans la façon dont les photojournalistes racontent une histoire. Nous ne sommes pas des photocopieurs. Nous sommes des conteurs.

Il défendra ses choix en parlant de l’utilisation massive de photoshop dans le milieu du journalisme. Il mettra également ses moyens qui a jugé que son iPhone était efficace pour capturer le quotidien de ces soldats.

« Composer une photo avec iPhone est plus désinvolte et moins calculé. Et les soldats se prennent souvent en photo avec leur téléphone, ils étaient plus à l’aise que si j’avais eu mon appareil classique. »

Encore une fois, les choix esthétiques et la maturation d’une véritable démarche priment sur l’appareil ou l’outil utilisé. C’est une véritable leçon de photojournalisme que nous apporte Damon Winter à mon humble avis.

Retrouver l’entièreté de la lettre de ce photographe via ce lien.

Philippe Reale - Application IncrediBooth

Les différentes parties proposées dans ce dossier

Instagram : Le réseau social des iphonographistes ? (Partie 3)

Instagram

La technologie mobile joue sur l’hyper connectivité. Etant basée sur le principe du téléphone portable, l’iphonographie est donc reliée à des outils pour diffuser et partager son travail rapidement.

Instagram : Qu’est-ce que c’est ?

Sur iPhone, il existe une multitude d’applications photos en fonction de ses besoins et ses envies. Je mettrai donc en avant une application du nom d’Instagram. Celle-ci se définit comme un moyen rapide, esthétique et amusant de partager son travail au travers de ses propres photographies.

Pour le photographe, les fonctions proposées sont centrées sur le partage, la mise en valeur et la géolocalisation des photographies. Utiliser les outils différents des réseaux sociaux pour un iphonographiste me semble essentiel.Vous pourrez également prendre des photos avec l’application et les transformer avec différents filtres proposés gratuitement. Pour avoir à votre disposition d’autres choix, il faudra les acheter bien évidemment mais cela n’est pas vraiment nécessaire.

Les photos sont donc exposées aux yeux de tous et des groupes « sociaux » vont commencer à se former autour de votre travail. Cela peut donc favoriser votre investissement et lui permettre une mise en valeur.

Comme tout réseau, les images que vous véhiculerez et le sérieux peuvent être un atout indéniable. A vous de développer vos relations pour créer de nouveaux ponts tout au profit de votre travail.

Pour télécharger : Instagram

L’impression des photographies : Postagram

Instagram a favorisé la naissance de nombreuses applications satellites qui utilisent la puissance de ce réseau social. En réalisant cet article, j’ai trouvé une application intéressante du nom de Postagram.

Postagram est un service d’impression pour Instagram

Le principe de Postagram est intéressante : recevoir chez soi une impression de ses clichés produits avec Instagram sur du papier carte postale à 300 dpi pour 0,99 dollars.

L’expédition des photographies hors USA n’a pas de délais précisés sur le site mais d’après mes recherches, cela tourne autour de deux à trois semaines. De plus, vous pourrez personnaliser votre envoi en y ajoutant un petit mot si vous le désirez.

Pour télécharger : Postagram

Conclusion

Instagram est un réseau social. Il vous permettra de créer certainement des ponts. Le désavantage de cet outil est justement son succès. L’iphonographie est à ses débuts et la majorité des gens font les mêmes choses. A vous de vous démarquer en n’oubliant pas que l’iphonographie n’est que de la photographie au final.

Travailler sur une série est un véritable projet. Sur reflex, sténopé, polaroid ou téléphone portable, la démarche et sa maturation est importante. Je pense que négliger le travail à la source serait une grossière erreur.

Devez-vous diffuser chaque photographie que vous prenez ? Tout dépend de votre conception et de ce que vous visez.

Philippe Reale – Application IncrediBooth

Les différentes parties proposées dans ce dossier