L’actualité regroupe toutes nos catégories en une seule. L’actualité est partout et ce qui est actuel aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain. Et alors après tout !
Faire l’acquisition d’un appareil panoramique argentique permet d’élargir sa vision de la photographie tout en apportant des contraintes énormes en terme de lecture d’une image.
Pour diverses raisons, j’ai toujours voulu avoir une idée rapide de mes pellicules qui sèchent : impatience, l’envie de partager, créer un effet,… Bref toutes les raisons étaient bonnes pour créer un positif très rapide d’une pellicule. Mon scanner ne me permettant pas de réaliser des bandes, j’ai donc recherché une méthode pouvant être réalisée avec Lightroom.
Cette méthode fonctionne avec les négatifs noirs et blancs ainsi que ceux couleurs. Pour ces derniers, quelques manipulations au niveau de la balance des blancs seront nécessaires pour avoir un aperçu minimal.
Voici une recette rapide :
Prendre une photographie en bonne qualité (avec un compact numérique, un smartphone,…) d’une pellicule qui sèche sur un fond blanc. Pour le fond blanc, je mets une feuille de papier derrière la pellicule lorsque je prends la photographie.
Importer la photographie sous Lightroom.
Aller dans la courbe des tonalités dans le mode développement. Inverser la courbe en cliquant sur le petit schéma proposé près de l’étiquette « Courbe à points ».
N’hésitez pas à jouer avec l’exposition et les noirs pour régler l’image à votre convenance.
En hommage au film « Wrong Cops » du réalisateur et musicien Quentin Dupieux, voici un exemple qui vous brûlera les yeux !
LORS D’UN CHANGEMENT D’AGRANDISSEMENT, FORMULE DE CALCUL DU CHANGEMENT DU TEMPS D’EXPOSITION
T2 = (L2/L1)² x T1
où L1 est la distance de la tête de l’agrandisseur au papier (lue sur la colonne de l’agrandisseur et T le temps.
L1 = Longueur de l’agrandissement de départ
L2 = Longueur de l’agrandissement recherché
T1 = Temps de l’agrandissement de départ
T2 = Temps de l’agrandissement recherché
Voici un tableau du facteur de correction en temps pour éviter de sortir la calculette.
Exemple :
Un des côté de l’image (peu importe lequel tant que tu raisonnes toujours avec celui-ci) fait 150mm (L1). Tu as son temps T1 associé pour avoir un tirage correctement exposé. Tu souhaites passer à une longueur de 200mm (L2). Tu recherches le temps T2 associé.
Tu recherches dans le tableau et tu tombes sur le coefficient 1.78.
Formule avec coefficient –> T2 = T1 * 1.78
Il faut prendre cette formule (ou ce tableau) comme point de départ. Il sera sans doute nécessaire d’y faire des ajustements en fonction de ce que l’on recherche. Cette formule m’a beaucoup aidé lors de mes agrandissements en partant de mes notes.
En photographie, et surtout en argentique, il arrive que des heureux hasards se produisent suite à des agencements, des détails techniques, une pellicule mal embarquée ou difficilement placée,… Bref des aléas imprévus mais qui peuvent apporter des surprises.
Cette photographie provient d’une mauvaise manipulation de la pellicule lors de son placement dans le Leica M6.
Voici une manoeuvre (que je ne conseille absolument pas) pour réaliser quelques surimpressions avec son Leica M : « … Il faut tendre le film avec la manivelle et armer tout en manoeuvrant le bouton de rembobinage et armer en douceur à petits coups. Cela procure une sensation bizarre et des bruits un peu inquiétants. La superposition très précise des deux images n’est pas absolument garantie…«
Il reste tout de même les deux bonnes vieilles méthodes de la superposition des négatifs dans l’agrandisseur ou via le système des calques sous Photoshop.
Roland Binder utilise des appareils photographiques argentiques. Il tire et développe ses négatifs dans son laboratoire équipé d’agrandisseurs Durst. Sa technique de tirage est appelée « Lith ».
Partir du cinéma pour apprendre la photographie et inversement C’est un aspect qui m’obsède de plus en plus. Aujourd’hui, je vais commencer par un maître du genre : Stanley Kubrick.
Son travail autour de la perspective : un point de fuite central, un grand angle, une grande profondeur de champ, ce sont des éléments qu’on retrouve souvent dans les plans du réalisateur.
Une explication plus détaillée (mais simpliste) dans cette seconde vidéo.
Ayant travaillé avec Stanley Kubrick sur Eyes Wide Shut, Joe Dunton mène une analyse sur les choix et l’ utilisation des focales par le réalisateur. Douze minutes intéressantes sur la photographie et le cinéma.
Le 24 novembre en 1888 dans le journal français « Le Figaro », Emile Zola partageait une réflexion autour du journalisme qui propose un écho très moderne sur la manière dont on appréhende ce média à l’heure actuelle.
Mon inquiétude unique devant le journalisme actuel, c’est l’état de surexcitation nerveuse dans lequel tient la nation. Aujourd’hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait… Quand une affaire est finie, une autre commence. Les journaux ne cessent de vivre dans cette existence casse-cou.