Mise en avant de l’actualité journalistique où seules les photographies s’expriment sur la tragédie du Cachemire. Place à une autre forme de photographie : celle du journaliste reporter.
Pendant près de deux mois, le Cachemire a été en proie à de violentes manifestations, démonstrations de jeunes hommes en colère contre la domination indienne dans cette région. Un sentiment « anti-Inde » prend forme au Cachemire, qui est divisé entre l’Inde et le Pakistan, mais revendiquée par les deux pays dans son intégralité.
Les manifestants rejettent la souveraineté indienne sur le Cachemire et souhaitent former un pays unique avec le Pakistan à majorité musulmane. Les troubles récents au Cachemire indien n’est pas sans rappeler la fin des années 1980, lorsque des manifestations contre le régime de New Delhi a déclenché un conflit armé qui a tué jusqu’à présent plus de 68.000 personnes, essentiellement des civils.
Pendant le soulèvement, l’Inde a maintenu des centaines de milliers d’hommes pour assurer la sécurité au Cachemire et pour combattre une insurrection parrainée par le Pakistan. Une fois l’insurrection neutralisée, une révolte populaire contre la domination indienne s’est développée. Les séparatistes ont appelé à davantage de protestations et de grèves pendant le Ramadan, et le gouvernement a réagi en imposant des couvre-feux et la fermeture effective de la région contestée. Des marches de protestation sont organisées dans la majeure partie du Cachemire. Des chants ponctués de » Nous voulons la liberté ! » sont scandés.