Le blog de Focale Alternative » Développement photo /blog Réflexions, démarches et partages photographiques Sun, 03 Aug 2014 10:15:45 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Pense-bête #2 / Agfa Apx 100 (old version) + id11 /blog/agfa-apx-id11/ /blog/agfa-apx-id11/#comments Sat, 26 Apr 2014 13:57:58 +0000 /blog/?p=3078 AGFAPAN_APX_100

Les temps de développement de Agfa APX 100 (old version) avec de l’Ilford id11 (lien de l’image)

id11 agfa apx

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Life 2 / Le bain d’arrêt : changement d’habitude /blog/ilfostop-bain-arret/ /blog/ilfostop-bain-arret/#comments Sun, 09 Mar 2014 14:46:21 +0000 /blog/?p=3060 Aujourd’hui, je vais changer mes habitudes lorsque je développe une pellicule. Comme d’habitude, je passerai par les différentes étapes de développement déjà citées sur ce site mais, pour la première fois, je vais utiliser un bain d’arrêt entre le révélateur et le fixateur.

ilford-ilfostop

J’ai justement de l’Ilfostop Ilford que j’avais acheté pour mes activités en chambre noire. C’est un bain d’arrêt concentré à diluer en 1 + 19. Pour une cuve de 500 ml, il me faudra donc 25 ml d’Ilfostop et 475 ml d’eau.

Ce bain d’arrêt est un acide qui va neutraliser le révélateur sur le film ou le papier avant sa plongée dans le fixateur. Il permet également de garder plus longtemps le fixateur pour sa réutilisation future.

Ilford stipule sur la notice proposée avec son produit qu’il est possible de faire 15 pellicules en 135 avec une dilution de 1+19. Cela est donc très économique. De plus, le produit propose un indicateur qui passe du jaune au violet lorsque celui-ci est usagé. Le stockage est de 12 mois.

Je compte utiliser la méthode proposée par le site « Chambre noire« .

  • Remplissez rapidement la cuve de la solution de bain d’arrêt
  • Replacez le bouchon de la cuve
  • Déclenchez le chronomètre
  • Agitez la cuve 30 secondes (environ 15 retournements)
  • Tapez de manière sèche la cuve contre le sol une à deux fois avant de la laisser reposer 30 secondes
  • Enlevez le bouchon de la cuve
  • Vidangez la cuve

Il existe plusieurs écoles qui discutent autour de l’utilisation du bain d’arrêt. Jusqu’à maintenant, je n’en utilisais jamais mais en discutant avec d’autres photographes, ils m’ont préconisé son utilisation.

Le bain d’arrêt empêche l’apparition de taches et la contamination du bain fixateur.

Pour conclure, je ne prêcherai pour aucune chapelle en particulier. Par contre, j’insiste fortement sur le respect des recommandations proposées par le fabricant.

Voici la notice en pdf de l’Ilfostop. Vous pouvez également la retrouver sur la page qui regroupe les documents autour de la photographie.

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Le révélateur Ilford ID-11 /blog/id11-ilford/ /blog/id11-ilford/#comments Sat, 08 Mar 2014 10:07:17 +0000 /blog/?p=3055 Il existe sur le marché de nombreux révélateurs en poudre et liquide. L’ID-11 de Ilford fait partie de la première catégorie. Philippe Bachelier stipule que l’on classe les révélateurs autour de quatre critères qui vont conditionner la qualité de l’image : le grain, l’acutance, l’effet compensateur et l’exploitation de la sensibilité.

L’exposition contrôle les valeurs faibles ou le détail dans l’ombre de notre négatif, tandis que le développement contrôle les valeurs fortes ou les hautes lumières.

L’Ilford ID-11 est souvent conseillé car il convient très bien à tous les films. Il est classé dans les révélateurs standards à grain fin. Ils produisent ce que l’on considère généralement comme le compromis optimal entre la sensibilité, la granulation et la définition.  ID-11 propose donc un rendu de grain fin, des détails dans les ombres et les hautes lumières tout en proposant une définition acceptable.

Ilford id-11 préparation

Comme tous les produits en poudre, ce révélateur vous demandera une petite préparation de 10 à 15 minutes. Je vous invite à lire l’article sur le Microphen car sa préparation est quasiment identique.

Usage de la solution « Réserve »

Elle peut s’utiliser pure ou diluée (1+0, 1+1, 1+3).

  • Pure : on la réutilise plusieurs fois, en allongeant le temps après chaque nouveau film, pour compenser l’épuisement progressif du révélateur. La règle à appliquer est donnée dans les docs des fabricants. En moyenne, allongement du temps de 10% à 15% par film supplémentaire, et solution considérée comme épuisée après 10 films.
  • Diluée : La solution diluée ne doit être utilisée qu’une fois mais est fortement recommandée.

La préparation est utilisable 6 mois dans un flacon plein, bien fermé et hermétique à la lumière. 1 mois dans un flacon à moitié plein et bien bouché.

De manière personnelle, j’utilise la solution du bain perdu à 1+1.  Je jette ensuite après utilisation.

Au niveau du prix, un sachet pour fabriquer 1 litre de révélateur coûte aux alentours de 6 – 7 euros. Dans ma cuve de 500 ml, je mets deux pellicules de 35mm. Je peux donc dire que je peux développer au maximum 8 films avec 1 litre ID-11. Je paie donc pour révéler un film 90 centimes d’euro / 0,90 euros par film.

Pour conclure, je dirais que l’utilisation de ce révélateur est une valeur sûre qui n’a plus rien à prouver au niveau de son rendu, sa qualité et son prix dérisoire.

Fiche explicative sur id-11

]]> /blog/id11-ilford/feed/ 2 Ilfospeed Multigrade – Documentation Ilford /blog/ilfospeed-multigrade-iford/ /blog/ilfospeed-multigrade-iford/#comments Tue, 25 Feb 2014 19:09:20 +0000 /blog/?p=2942 Qu’est-ce que ILFOSPEED MULTIGRADE ?

ILFOSPEED MULTIGRADE est un système qui permet, au moyen d’une seule boîte de papier à contraste variable et d’un jeu de filtres, de tirer des négatifs de contrastes divers.

ILFOSPEED MULTIGRADE comporte une émulsion douce sensible au vert et une émulsion dure sensible au bleu.

L’utilisation lors du tirage de filtres jaune et magenta de densités différentes permet d’impressionner dans des proportions variables ces deux émulsions et d’obtenir ainsi une image de contraste plus ou moins élevé.

Echelle de relation entre les filtres et les gradations correspondantes.

Echelle de relation entre les filtres et les gradations correspondantes.

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Le tirage d’une photographie couleur sous agrandisseur /blog/tirage-photo-couleur/ /blog/tirage-photo-couleur/#comments Tue, 29 Jan 2013 11:12:46 +0000 /blog/?p=2796 Vous avez dit  » photographie papier couleur  » ?

L’objectif de ce billet est de servir d’introduction à toutes les personnes qui désirent appréhender le tirage d’une photographie en couleurs.

Il n’abordera pas en profondeur les aspects techniques et ne répondra pas aux questionnements des tireurs investis. Il me semble important d’avoir réalisé quelques tirages noir & blanc pour comprendre au mieux les différentes réflexions proposées.

Je ne serai donc pas exhaustif mais j’essaierai d’aborder d’une manière simple le tirage d’un négatif couleurs.

Je remercie Stéphane Bednarek pour son aide et sa gentillesse dans la réalisation de ce premier billet autour du tirage en laboratoire photographique.

Préparation avant le tirage photographique

Avant le tirage, il convient de bien prendre les mesures de son papier photographique et de préparer son matériel à l’avance. A la grande différence du tirage papier noir et blanc, le tirage d’un négatif couleurs doit s’effectuer dans le noir le plus complet. Dans ce type de processus, la lumière inactinique (lumière rouge) ne peut pas être utilisée car le papier est sensible à tout le spectre colorimétrique.  C’est un peu déroutant au début !

Il est donc essentiel d’être organisé en terme de matériel mais j’irai même plus loin en insistant sur le fait que le tireur doit déjà avoir un objectif clair du point de vue du tirage. Pour se faire, un carnet de route est essentiel dans ce type de démarche.

Il ne faut pas oublier que le tireur sera dans l’obscurité totale. Le photographe Stéphane B. conseille de se créer des points de repères pour faire les bandes d’essais. Cela signifie que lorsque tout le processus sera calé, il faudra bouger au minimum les choses car la suite du travail s’effectuera dans le noir le plus total. Les repères visuels auront donc disparu et toute la manipulation se fera au toucher.

Ci-dessus, la photographie montre la construction d’un gabarit pour effectuer les différents temps d’exposition. La subtilité réside dans l’ingéniosité de Stéphane car il a utilisé le code numérique en braille sur sa plaque pour savoir à quel bout d’essai il se situe lorsqu’il sera plongé dans le noir.

Prise de conscience des objectifs

Le papier photo utilisé est de type RC. Le but du tirage d’une photographie couleurs est de faire apparaître chaque couche colorimétrique individuellement. Pour se faire, nous avons effectué deux travaux différents :

  • L’exposition : combien de temps faudra-t-il pour exposer ma photographie ? Cette étape est identique au tirage noir & blanc.
  • Travailler sur la colorimétrie et les dominantes pour avoir une photographie dans un ton le plus neutre possible ou par rapport à une esthétique finale désirée. Nous jouerons donc sur chaque couche d’une couleur à la fois : magenta et jaune. Nous n’utiliserons pas le cyan.

Le chemin de la réflexion et de l’observation

Comme lors de chaque tirage, il est important de faire la mise au point de la photographie avec un scoponet. C’est une étape incontournable et essentielle. C’est également durant cette phase que les différents recadrages seront effectués : cadrage – mise au point -recadrage et mise au point finale.

Pour ce paragraphe, centrons-nous sur la tête couleurs. Si je pousse le magenta à fond, la photographie devient rouge. Quand je l’enlève, la photographie devient jaune. Une fois le magenta remis à 0, si je pousse le jaune, la photographie deviendra encore plus jaune. Cela est assez logique au final.

Les bandes d’essais

Une fois la mise au point effectuée, comme tout bon tirage, il convient de faire des bandes d’essais. Nous avons effectué des bandes de 4 en 4 secondes. Il est important de connaître son matériel et de ne pas changer tout le temps.

Cela vient avec l’expérience, la prise de note lors des tirages et le temps qu’il devient possible d’estimer le temps des bandes d’essais. Le photographe Stéphane B. insite sur le fait qu’il connaît son matériel en fonction de la taille, du négatif, de l’agrandisseur,…

Cela étant dit, faire des tests et prendre des notes est très important !

La complexité est de mise car si nous décidons d’ajouter du rouge ou du jaune en cours de travail, le temps d’exposition variera. Cela n’est pas nouveau car ce phénomène existe également dans le tirage noir & blanc lorsque l’on change les filtres car ceux-ci deviennent plus denses et cela entraîne une augmentation du temps. Les constructeurs proposent des tables avec des aides pour nous guider dans ces facteurs de correction. Chaque modification d’une couleur va engendrer une modification du temps.

Le défaut que je possède est de vouloir faire une correspondance entre les valeurs de filtres / grades Ilford. C’est un mauvais réflexe à supprimer rapidement. Il n’existe pas vraiment de correspondance à proprement parlé. Pour les valeurs de la couleur, vous trouverez cela chez les constructeurs et chez les fabricants de papier. Lire la documentation fournie est essentiel et reste, pour l’amateur que je suis, une sérieuse base de travail.

 Une fois le temps défini pour l’exposition, la moitié du chemin est parcouru. Il sera maintenant essentiel de bien noter les valeurs en magenta et jaune dans un cahier ainsi que la notation des constatations lors de l’observation de votre tirage final. Cela vous permettra de bien comprendre l’impact des filtres mais vous permettra également une reproductibilité dans le futur sans aucun gaspillage.

Augmentez, diminuez le magenta ou le jaune et observez les effets une fois le papier développé dans les produits.

Le tirage et la prise des notes

Nous allons commencer l’exposition et il faut avoir un filtrage. Pour déterminer un temps, il est impératif d’avoir un filtrage. Il existe différentes écoles mais la norme de base proposée systématique (sauf contre-indication du fabricant) : 60 jaune, 50 de magenta et 0 de cyan.

Lisez tout de même la documentation des fabricants papiers car elle prime sur le reste si vous êtes un tireur amateur.

Quand on se plonge dans la documentation fournie avec le papier Kodak, celui-ci propose de commencer avec 40 magenta et 50 de jaune.

Il est important de tout noter même les choses qui peuvent sembler anodines comme les facteurs de filtres et le résultat. Pour notre exemple, nous avons noté :

  • Facteurs de filtres : 60 jaune, 50 magenta et 0 cyan.
  • Résultat obtenu :  ……
  • Temps : si nous sommes dans les bandes d’essais, je note :  » 4 en 4 secondes ».
  • Focale : F/32

Stéphane B. et moi-même avons une base de travail notée dont nous allons répercuter les réglages sur l’agrandisseur et tirer la photographie.

Le développement dans les bains

Comme cité plus haut, le développement couleurs doit s’effectuer dans le noir complet. Une fois votre papier exposé, nous l’avons inséré dans une cuve comme pour le développement d’un négatif.

Nous avons utilisé un processeur Jobo pour les retournements ainsi que l’insertion des produits spécifiques à la couleur. Je vous invite à consulter les produits dédiés à ce domaine.

  • Révélateur à 38 degrés en  bain-marie. Il va révéler toutes les couches du papier : magenta, jaune et cyan. Le blanc, c’est celui du papier. Cela fonctionne par transparence. Plus le développement est bien réalisé, moins il y a de dominantes, plus on voit apparaître le blanc du papier, plus la photographie est transparente. La durée est de 45 secondes de traitement.
  • Lavage : pour ne pas polluer le blanchiment / fixateur que l’on appelle aussi le « Blix ». Tetenal et Rollei proposent ce principe. Cela a l’avantage de gagner un bain.
  • Le blix : blanchir et fixer en même temps.

Il est impératif que les produits soient à la température indiquée par le fabricant. La température est un élément très important dans le tirage couleurs. Cela se joue au tiers de degré. Les paramètres sont vraiment pointus.

Si cette donnée est prise à la légère, vos photographies seront ratées. C’est une chose que l’on ne voit pas dans le tirage noir & blanc car ici, il y a une donnée en plus qui est la couleur.

Galerie

tirage négatif couleur prise de mesure tirage photo Mise au point au scoponet carnet de note tirage argentique couleur photographie couleur argentique développement photo couleur développement agrandisseur couleur devere observation papier kodak couleur

 

 

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Préparer ses propres produits de développement argentique : c’est possible ! /blog/recettes-developpement-argentique/ /blog/recettes-developpement-argentique/#comments Tue, 28 Aug 2012 06:29:46 +0000 /blog/?p=2651

L’expérimentation chimique fait partie des petits plaisirs d’un photographe travaillant à l’argentique. De nombreuses formules sont tombées dans le domaine publique et d’autres sont issues de recettes (re)connues depuis très longtemps. Les révélateurs dans le commerce sont d’excellente qualité. Certains photographes préconisent l’utilisation de l’un ou l’autre. Ce sont des choix personnels bien évidemment.

Les nombreuses recettes proposées sont multiples et variées : révélateur papier, développeur de film, fixateur, bain d’arrêt et virage. Le site que je vous propose de consulter regorge de nombreuses recettes et l’auteur donne quelques conseils sur le résultat ou les effets potentiels après utilisation.

Je vous invite donc à consulter le site suivant : cliquez sur le lien.

Un pdf de 10 pages vous est également proposé pour préparer les solutions photos vous-même : Cliquez sur le lien pour le télécharger (clic droit enregistrez sous).

Exemple de recette

Voici un exemple connu pour créer vous-même votre développeur film.

Développeur film Adox M-Q Borax

Développeur à grain moyen/fin.

Eau 750 ml
Metol 2 g.
Sulphite de Sodium Anhydre 80 g.
Hydroquinone 4 g.
Borax 4 g.
Bromide de Potassium 0,5 g.
Eau pour faire 1000 ml
C’est une variation du D-76 donnant une meilleur définition.
Les temps doivent être augmentés de 10-20%.

Recommandations d’usage

Plusieurs conseils sont logiques sur l’utilisation des produits chimiques. L’aération de votre pièce est importante car certaines substances sont toxiques. Il est conseillé d’utiliser une eau peu calcaire comme de l’eau distillée par exemple. Je pense qu’il est préférable de bien garder l’ordre d’apparition des éléments pour éviter des réactions malencontreuses. Le soin et la propreté sont indispensables à la bonne réalisation de vos recettes.

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Construire sa propre laveuse pour des papiers barytés /blog/construire-laveuse-papiers-barytes/ /blog/construire-laveuse-papiers-barytes/#comments Sun, 29 Apr 2012 10:49:46 +0000 /blog/?p=2627

Introduction

Lorsque j’ai développé mes premiers films noirs et bancs, je savais que la suite logique de ce parcours autour de la photographie argentique m’amènerait inévitablement vers le tirage de négatifs à domicile. Cet article ne s’axera pas sur le tirage à proprement parlé mais s’orientera vers le lavage d’une certaine catégorie de papier photo : le baryté.

Après divers tests et apprentissages autour du tirage de papier RC (plastique) que j’utilise pour distribuer de petites photographies autour de moi, j’ai eu l’envie de passer au papier baryté pour ses nombreux avantages en terme de profondeur. Par contre, une fois le tirage effectué, ce type de papier demande un lavage plus minutieux que du papier RC.

Pour effectuer ce type de lavage, il est conseiller d’utiliser une laveuse. Evidemment, chaque photographe a sa propre recette ou a investi dans une laveuse Paterson. Pour cette dernière, le prix est assez salé et varie entre 145 – 300 euros pour une laveuse neuve en fonction des dimensions recherchées. La laveuse que nous vous proposons, Georgio F. et moi-même, tourne autour d’un budget variant entre 25-30 euros.

Cet article n’est pas une bible de la construction mais vous proposera quelques illustrations pratiques pour réaliser votre propre laveuse pour des barytés à moindre coût. L’objectif de Focale Alternative est de permettre une démocratisation en terme de coût autour de la photographie. Nous concevons bien que notre laveuse n’est pas belle mais elle est pratique et fonctionne parfaitement.

Illustrations

1) Cette vue d’ensemble vous permettra de prendre conscience de l’apparence ainsi que de l’agencement des différents éléments. L’arrive de l’eau se situe à gauche. Le trop-plein à droite.

Une caisse en plastique à 15 euros. Georgio F a privilégié une caisse en plastique industrielle.

2) Un tuyau descend dans le fond de la laveuse. L’eau y sera amenée par le tuyau en plastique transparent. En arrivant vers le bas, l’eau créera une circulation dans le bac. Cela fera monter le niveau de l’eau qui s’évacuera par le trop-plein.

3) Le « trop-plein » est situé sur le côté opposé en hauteur. L’eau usée passera dans ce tuyau qui sera installé dans l’évacuation de mon évier.

4) Un viel embout qui traîne pour raccorder l’évier et ainsi permettre l’eau de remplir notre laveuse maison.

Recommandations de Philippe Bachelier

Les papiers barytés sont lavés au moins 1 heure sans auxiliaire . L’emploi d’un auxiliaire, que nous recommandons fortement, réduit de moitié ce temps. (Consultation du lien)

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Révélateur Microphen Ilford ou comment pousser une pellicule à 3200 iso ? /blog/revelateur-microphen-ilford/ /blog/revelateur-microphen-ilford/#comments Mon, 26 Mar 2012 17:17:08 +0000 /blog/?p=2614 Introduction

Depuis quelques semaines, je me suis lancé dans un reportage photographique qui me demande un traitement poussé de mes pellicules HP5+. Originellement vendues à 400 iso, je suis obligé de les pousser à 3200 à cause des conditions de lumière de ce reportage. Alors que choisir comme traitement pour réussir au mieux le développement de mes pellicules ? Quel révélateur choisir pour pousser mes HP5+ d’Ilford ?

Comme dans le monde culinaire, la photographie argentique connaît de nombreuses recettes personnelles et familiales. Pour ma part, comme tout bon débutant, je me suis tourné vers les photographes que je connaissais ou via les réseaux sociaux. La photographie et son traitement sont un univers de mille et une recettes où chacun pratique un peu à sa sauce. Certains préfèrent le grain marqué, d’autres privilégient le contraste,… Vous l’aurez compris la tâche est parfois ardue de se retrouver parmi les expériences personnelles.

Travaillant en HP5+, je me suis tourné vers les révélateurs de la même firme : Ilford. Ce choix fut encouragé par deux photographes français de ma connaissance. En parcourant les prospectus d’Ilford et, plus particulièrement, de la HP5+, j’ai regardé attentivement la notice de la pellicule.

L’analyse du tableau proposé par Ilford est relativement simple. Deux choix m’étaient conseillés : une solution liquide (Ilfotec DD-X) et une solution en poudre (Microphen). J’ai privilégié la deuxième car je n’avais jamais travaillé avec ce type de produit.

En examinant ce tableau, je me suis tourné vers le critère : Meilleure qualité générale de l’image selon l’indice El 3200 et la sensibilité maximum du film. Le Microphen est conseillé ainsi que l’Ilfotec DD-X pour la solution liquide. Si vous regardez bien, il est stipulé Microphen (Réserve). La réserve est importante car, une fois la préparation effectuée du produit, vous ne devez pas la couper avec de l’eau. Vous devriez donc travailler avec le litre que vous aurez préparé.

Préparation Microphen

En 2011, je m’étais posé la question de cette préparation auprès du photographe Laurent Coignet. Celui-ci m’avait répondu par écrit. Voici les conseils qu’il me prodigua et que j’ai suivi lors de ma première préparation.

La préparation est très simple. Ce révélateur en poudre se présente sous la forme de deux sachets : A et B. On mélange la poudre dans à peu près 70 cl d’eau chaude, entre 45 et 50°, successivement sachet A puis sachet B On agite, puis quand la poudre est suffisamment dissoute pour qu’on ne la voie plus, on complète avec de l’eau froide jusqu’à obtenir un litre.  Cette solution sera prête à l’emploi lorsqu’elle ne comportera plus ni bulles d’air ni particules en suspension.

Je laisse reposer une heure avant usage. Certains conseillent d’attendre plus longtemps.  Ce qui est certain est qu’une dilution inachevée et non reposée (bulles et particules non diluées) donne un développement hétérogène.  Cette dilution d’un litre est ce qu’on appelle la solution « Réserve ».

Usage de la solution « Réserve »

Elle peut s’utiliser pure ou diluée (1+1, 1+2, 1+3).

  • Pure : on la réutilise plusieurs fois, en allongeant le temps après chaque nouveau film, pour compenser l’épuisement progressif du révélateur. La règle à appliquer est donnée dans les docs des fabricants. En moyenne, allongement du temps de 10% à 15% par film supplémentaire, et solution considérée comme épuisée après 10 films.
  • Diluée : La solution diluée ne doit être utilisée qu’une fois. Le temps est alors allongé (voir tables de développement). Plus la dilution est importante, moins le contraste du film sera fort, et plus les nuances des gris moyens seront étendues et subtiles.

La préparation est utilisable 6 mois dans un flacon bien fermé et hermétique à la lumière.

L’augmentation de 10 % du temps à chaque utilisation

Je pars du principe que vous utilisez le même film durant la procédure et cela 10 x. La notice de la pellicule HP5+ propose un temps de développement de 16 minutes à 20° avec du Microphen. Pour développer mes films, je suis parti de cette base.

Pour les temps, ce sont ceux que j’ai utilisés et qui m’ont donné un bon rendu. La température est de 20°. J’augmente de 10% le temps d’exposition des films après chaque film. Pour faire vos calculs, partez du principe que 16 minutes = 100%. J’utilise le principe de la TVA pour mes calculs. Exemple : si je dois augmenter mon temps de 10 %, mon temps passera de 100 % à 110 %.

1er film : temps normal proposé par Ilford : 16 minutes.

2ème film : augmentation de 10 % : (16 min : 100) x 110 = 17,6 —> Cela signifie un temps de 17 minutes et 6/10 minutes. 6/10 de min = 36 sec. Le temps de développement sera de 17 min et 36 secondes.

3ème film : augmentation de 20 % : (16 min : 100) x 120 = 19,2 –> Cela signifie de 19 minutes et 2/10 de min. Le temps de développement sera de 19 min et 12 sec.

4ème film : augmentation de 30 % : …. ect….

Lorsque vous atteindrez le 10ème film, celui-ci sera le dernier. Vous obtiendrez donc une augmentation de 90 % du temps de départ.

La préparation du Microphen en quelques photographies

Le Microphen est composé d’un sachet A et B

Je mets 70 cl d’eau dans une casserole à 40-50°

Je verse le sachet A dans mon eau chaude. Je dissous le produit en tournant dedans.

Je verse le sachet B du Microphen dans ma casserole

Je tourne pour dissoudre la poudre du sachet B

Le sachet B est bien dissout

Ensuite, je verse de l’eau froide pour atteindre 1 L. Je laisse reposer le Microphen « réserve » au minimum une grosse heure.

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Le secret du développement couleur : la température ! /blog/developper-negatif-couleur-tetenal/ /blog/developper-negatif-couleur-tetenal/#comments Wed, 14 Dec 2011 10:25:30 +0000 /blog/?p=2600 Avant propos

La rédactrice de cet article est Anaïs Carvalho. Très active au niveau de la photographie, principalement argentique, sur les réseaux sociaux, c’est sur son Twitter que j’ai eu la chance de faire sa connaissance.  Elle se définit comme passionnée partageant sa vision en utilisant le support de la photographie. Je vous invite sincèrement à retrouver son travail sur son site Internet : http://www.mavisiondeschoses.fr/

L’ensemble du projet de Focale Alternative est avant tout un partage des pratiques photographiques. Ne sachant pas développer mes pellicules couleurs, Anaïs Carvalho s’est proposée de partager ses connaissances et sa passion de l’argentique. Cet article entre donc dans une lignée d’échange où j’espère, tout comme moi, que vous aurez appris de nouvelles choses en ce qui concerne le développement de vos pellicules couleurs et surtout, entrer dans une phase de curiosité qui vous poussera à en savoir décidément toujours plus.

Je remercie donc Anaïs Carvalho pour les nouveaux horizons qu’elle m’a permis de découvrir grâce à sa participation sur le blog de Focale Alternative. J’espère que ce partage continuera vers une prolongation dans le FA Magazine.

Introduction

Beaucoup de photographes qui sont restés à l’argentique, travaillent préférentiellement avec des films noir et blanc. Pour moi, l’une des raisons de ce choix, c’est la facilité du développement et du tirage. En effet, ces étapes sont plus difficiles en couleur car la première nécessite un contrôle parfait de la température et la seconde doit se faire entièrement dans le noir.

Mais dernièrement, ayant travaillé avec quelques pellicules couleurs et souvent avec des pellicules noir et blanc se développant en chimie C-41, je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter ? Cela ne doit pas être si compliqué au final. »

D’autre part, j’ai effectué une petite comparaison des coûts de développement en laboratoire ou maison et le premier est environ deux fois plus cher. Alors sur une pellicule, cela ne vaut pas le coup mais pour une dizaine, nous pouvons y réfléchir à deux fois.

Une fois ma décision prise, me voilà dans mon magasin photo préféré pour acheter un kit C-41 dédié au développement de négatif couleur.

La température

La particularité du développement d’un négatif couleur est qu’il vous faut travailler en température constante, généralement à 38°C (± 0,2 ce qui implique un contrôle précis de la température des différents bains). Pour cela, deux solutions s’offrent à vous : la cuve JOBO ou le bain-marie thermostaté.

La cuve JOBO est la solution la plus pratique. En effet, sur cette cuve, vous n’avez qu’à charger les bains dans les différents compartiments dédiés à cet effet, régler les temps de chaque bain et la cuve s’occupe du reste. Cependant, cette cuve reste, à mon avis, assez onéreuse. D’occasion, il faut compter environ 300 euros.

Travaillant dans un laboratoire de recherche, j’ai à disposition, toute une collection de matériaux les plus perfectionnés. Il s’agit d’un bain-marie industriel avec une résistance, pour chauffer l’eau à la température voulue, et d’un thermomètre pour contrôler cette température en permanence.

C’est donc cette solution que j’ai choisie. Cependant, il s’agit d’une solution de substitution. En effet, le développement d’un négatif couleur, à la différence du noir et blanc, nécessite une constante agitation des films une fois en bain. Une cuve JOBO fait le travail pour vous mais un bain-marie non. Il vous faudra donc remplacer le moteur de la cuve en agitant tout au long du traitement votre cuve de développement.

Rotation de la cuve dans le bain-marie thermostaté

L’autre petite adaptation que vous devrez faire est le chauffage des bains qui est fait automatiquement avec la cuve. Personnellement, je prépare 600 ml de chaque bain (pour une cuve deux spires) que je mets à préchauffer environ 1h avant l’emploi ou alors je préchauffe l’eau qui va me servir à faire les bains.

Une fois votre choix concernant le contrôle de la température fait, vous n’avez plus qu’à passer au développement.

Le grand avantage du développement de négatifs couleurs, c’est que vous pouvez travailler des films de différentes sensibilités en même temps. En effet, les temps de traitement sont les mêmes pour toutes les sensibilités de vos films. L’inconvénient, c’est qu’à ma connaissance, on ne pousse pas la sensibilité de pellicules couleurs comme on peut le faire pour des pellicules n & b.

Le développement : Le kit C-41

Kit C-41 Colortec de Tetenal

Ce kit est composé de différents réactifs permettant de préparer un révélateur, un blanchisseur et un stabilisateur. La préparation de ces différentes solutions n’est pas compliquée. Il suffit de suivre les instructions et je conseille, comme pour le développement noir et blanc, d’utiliser de l’eau déminéralisée pour éviter au maximum les traces de calcaire sur le film. Pour cette préparation, pas de matériel particulier : éprouvettes et flacons suffisent.

Comme pour le développement noir et blanc, la première étape est le chargement des films dans les spires et dans la cuve. Je vous renvoie à cet article pour les différentes subtilités de cette étape.

Ensuite, il est conseillé de mettre les films à 37°C avant de commencer les traitements. Il s’agit d’une précaution que je me suis permise d’ignorer sans que cela n’affecte significativement la qualité du développement.

Les étapes du développement

1. Première étape : Le développement commence avec l’étape de révélation dont le temps différents en fonction du nombre de films à traiter : 3min15 pour 1 à 4 films, 3min30 pour 5 à 6 films.

2. Deuxième étape : Ensuite arrive l’étape de blanchiment de 4 minutes. La quantité des films développés ne joue pas ici. C’est un temps identique.

3. Troisième étape : Conseil pratique : Après ces deux étapes cruciales, le maintien de la température à 38°C n’est plus obligatoire.

4. Quatrième étape : Le rinçage. Celui-ci s’effectue à l’eau entre 30 et 40°C. Je vous conseille d’utiliser de l’eau courante et de finir à l’eau déminéralisée afin d’avoir un rinçage plus efficace.

5. Cinquième étape : Demandée par le kit : la stabilisation des couleurs pendant 1 min entre 20 et 40°C. Personnellement, j’ai ajouté une étape : un dernier rinçage à l’eau déminéralisée. Effectivement, j’ai remarqué que le bain de stabilisation laissait de grosses traces blanches. Ce dernier bain d’eau permet de les éviter.

Notez que pour savoir si votre pellicule est bien développée, regardez les bandes présentent sur les marges. Elles doivent être correctement révélées.

Exemple d’un développement correct

Procédés alternatifs

Il est possible de développer les pellicules couleurs à des températures différentes que les 38°C habituels.

Plus froide, à 30°C, ce qui implique des temps de traitement plus longs. Autrement dit, au bain-marie, ce n’est pas l’idéal. Tenir trois minutes en tournant la cuve, cela peut le faire, mais huit ou neuf, cela commence à faire long.

Une température plus chaude, à 45°C, avec des temps de traitement plus courts. L’inconvénient de cette technique est que les solutions ne peuvent être utilisées qu’une seule fois. Alors pour gagner une minute de temps de traitement, je pense que cela n’en vaut pas la peine.

Pour finir

Vous savez donc tout de ma première expérience de développement maison de pellicules couleurs.

La prochaine étape personnelle sera le test du développement de diapo en chimie E-6. En attendant, j’attends avec impatience vos retours sur cette technique à la suite de cet article, sur mon site ou mes réseaux sociaux.

Photo en Kodak Portra 160 – Lubitel

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Les liens utiles pour développer ses films argentiques à son domicile /blog/les-liens-utiles-pour-developper-ses-films-argentiques-noir-et-blanc-a-son-domicile/ /blog/les-liens-utiles-pour-developper-ses-films-argentiques-noir-et-blanc-a-son-domicile/#comments Sun, 02 Jan 2011 19:40:10 +0000 /blog/?p=1240 Il existe des supports très utiles pour aller plus loin dans la compréhension du développement de films argentiques

Cette dernière partie se veut être une sorte de liste non exhaustive d’outils pour permettre une meilleure compréhension du développement argentique à domicile.

  • Livre de Philippe Bachelier est l’élément essentiel de la compréhension de la photographie argentique.  » Noir & Blanc – De la prise de vue au tirage  » est LE livre à posséder chez soi  si la photographie argentique vous intéresse du point de vue du développement mais également du tirage de vos films.
  • J’en ai souvent faire référence mais le forum http://www.pirate-photo.fr est un lieu convivial dont les passionnés partagent avec plaisir leur travail. Je vous invite le consulter pour entamer de nouvelles discussions mais également consulter les tables de développements et les outils mis en place par la communauté.
  • La marque Ilford propose un livre gratuit de 98 pages qui passe en revue les étapes de développement et de tirage. Même si vous n’êtes pas un amateur de cette marque, cet ebook est une bonne continuité du livre de Philippe Bachelier. Attention toutefois, les produits Ilford sont mis en avant mais cela n’est aucunement une gêne.
  • Le site de « 35mm-compact » propose beaucoup d’informations et explications diverses.
  • Un site comportant des tables de développement. Il peut être un atout mais ne fait pas partie de mes références pour le moment. Les temps apportés sont à 90 % les temps des fabricants avec 10 % de créativité apportée par les utilisateurs du site. Je l’utilise en dépannage ou pour me faire un autre avis.
  • « Considérations sur les paramètres qui influencent le développement d’un négatif » est un article qui traite du temps de développement, du contraste lié à l’agitation,…
  • Un autre site donnant les tables de développement. Choisissez un film et un révélateur, le site fera le reste (anglais).
  • Un pdf réalisé par un photographe sur « comment développer un film noir & blanc ? » Une autre manière de présenter les choses ainsi qu’un article sur le site « http://www.revelateur.com

C’est une liste en constante évolution. Je vous invite également à venir enrichir celle-ci avec vos propres sites, livres et médias que vous utilisez ou que vous trouvez incontournable sur le sujet.

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels

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