Archives pour la catégorie Développement photo

Tout ce qui touche au développement des pellicules

Le révélateur Ilford ID-11

Il existe sur le marché de nombreux révélateurs en poudre et liquide. L’ID-11 de Ilford fait partie de la première catégorie. Philippe Bachelier stipule que l’on classe les révélateurs autour de quatre critères qui vont conditionner la qualité de l’image : le grain, l’acutance, l’effet compensateur et l’exploitation de la sensibilité.

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Ilfospeed Multigrade – Documentation Ilford

Qu’est-ce que ILFOSPEED MULTIGRADE ?

ILFOSPEED MULTIGRADE est un système qui permet, au moyen d’une seule boîte de papier à contraste variable et d’un jeu de filtres, de tirer des négatifs de contrastes divers.

ILFOSPEED MULTIGRADE comporte une émulsion douce sensible au vert et une émulsion dure sensible au bleu.

L’utilisation lors du tirage de filtres jaune et magenta de densités différentes permet d’impressionner dans des proportions variables ces deux émulsions et d’obtenir ainsi une image de contraste plus ou moins élevé.

Echelle de relation entre les filtres et les gradations correspondantes.
Echelle de relation entre les filtres et les gradations correspondantes.

Le tirage d’une photographie couleur sous agrandisseur

Vous avez dit  » photographie papier couleur  » ?

L’objectif de ce billet est de servir d’introduction à toutes les personnes qui désirent appréhender le tirage d’une photographie en couleurs.

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Préparer ses propres produits de développement argentique : c’est possible !

L’expérimentation chimique fait partie des petits plaisirs d’un photographe travaillant à l’argentique. De nombreuses formules sont tombées dans le domaine publique et d’autres sont issues de recettes (re)connues depuis très longtemps. Les révélateurs dans le commerce sont d’excellente qualité. Certains photographes préconisent l’utilisation de l’un ou l’autre. Ce sont des choix personnels bien évidemment.

Les nombreuses recettes proposées sont multiples et variées : révélateur papier, développeur de film, fixateur, bain d’arrêt et virage. Le site que je vous propose de consulter regorge de nombreuses recettes et l’auteur donne quelques conseils sur le résultat ou les effets potentiels après utilisation.

Je vous invite donc à consulter le site suivant : cliquez sur le lien.

Un pdf de 10 pages vous est également proposé pour préparer les solutions photos vous-même : Cliquez sur le lien pour le télécharger (clic droit enregistrez sous).

Exemple de recette

Voici un exemple connu pour créer vous-même votre développeur film.

Développeur film Adox M-Q Borax

Développeur à grain moyen/fin.

Eau 750 ml
Metol 2 g.
Sulphite de Sodium Anhydre 80 g.
Hydroquinone 4 g.
Borax 4 g.
Bromide de Potassium 0,5 g.
Eau pour faire 1000 ml
C’est une variation du D-76 donnant une meilleur définition.
Les temps doivent être augmentés de 10-20%.

Recommandations d’usage

Plusieurs conseils sont logiques sur l’utilisation des produits chimiques. L’aération de votre pièce est importante car certaines substances sont toxiques. Il est conseillé d’utiliser une eau peu calcaire comme de l’eau distillée par exemple. Je pense qu’il est préférable de bien garder l’ordre d’apparition des éléments pour éviter des réactions malencontreuses. Le soin et la propreté sont indispensables à la bonne réalisation de vos recettes.

Construire sa propre laveuse pour des papiers barytés

Introduction

Lorsque j’ai développé mes premiers films noirs et bancs, je savais que la suite logique de ce parcours autour de la photographie argentique m’amènerait inévitablement vers le tirage de négatifs à domicile. Cet article ne s’axera pas sur le tirage à proprement parlé mais s’orientera vers le lavage d’une certaine catégorie de papier photo : le baryté.

Après divers tests et apprentissages autour du tirage de papier RC (plastique) que j’utilise pour distribuer de petites photographies autour de moi, j’ai eu l’envie de passer au papier baryté pour ses nombreux avantages en terme de profondeur. Par contre, une fois le tirage effectué, ce type de papier demande un lavage plus minutieux que du papier RC.

Pour effectuer ce type de lavage, il est conseiller d’utiliser une laveuse. Evidemment, chaque photographe a sa propre recette ou a investi dans une laveuse Paterson. Pour cette dernière, le prix est assez salé et varie entre 145 – 300 euros pour une laveuse neuve en fonction des dimensions recherchées. La laveuse que nous vous proposons, Georgio F. et moi-même, tourne autour d’un budget variant entre 25-30 euros.

Cet article n’est pas une bible de la construction mais vous proposera quelques illustrations pratiques pour réaliser votre propre laveuse pour des barytés à moindre coût. L’objectif de Focale Alternative est de permettre une démocratisation en terme de coût autour de la photographie. Nous concevons bien que notre laveuse n’est pas belle mais elle est pratique et fonctionne parfaitement.

Illustrations

1) Cette vue d’ensemble vous permettra de prendre conscience de l’apparence ainsi que de l’agencement des différents éléments. L’arrive de l’eau se situe à gauche. Le trop-plein à droite.

Une caisse en plastique à 15 euros. Georgio F a privilégié une caisse en plastique industrielle.

2) Un tuyau descend dans le fond de la laveuse. L’eau y sera amenée par le tuyau en plastique transparent. En arrivant vers le bas, l’eau créera une circulation dans le bac. Cela fera monter le niveau de l’eau qui s’évacuera par le trop-plein.

3) Le « trop-plein » est situé sur le côté opposé en hauteur. L’eau usée passera dans ce tuyau qui sera installé dans l’évacuation de mon évier.

4) Un viel embout qui traîne pour raccorder l’évier et ainsi permettre l’eau de remplir notre laveuse maison.

Recommandations de Philippe Bachelier

Les papiers barytés sont lavés au moins 1 heure sans auxiliaire . L’emploi d’un auxiliaire, que nous recommandons fortement, réduit de moitié ce temps. (Consultation du lien)

Révélateur Microphen Ilford ou comment pousser une pellicule à 3200 iso ?

Introduction

Depuis quelques semaines, je me suis lancé dans un reportage photographique qui me demande un traitement poussé de mes pellicules HP5+. Originellement vendues à 400 iso, je suis obligé de les pousser à 3200 à cause des conditions de lumière de ce reportage. Alors que choisir comme traitement pour réussir au mieux le développement de mes pellicules ? Quel révélateur choisir pour pousser mes HP5+ d’Ilford ?

Comme dans le monde culinaire, la photographie argentique connaît de nombreuses recettes personnelles et familiales. Pour ma part, comme tout bon débutant, je me suis tourné vers les photographes que je connaissais ou via les réseaux sociaux. La photographie et son traitement sont un univers de mille et une recettes où chacun pratique un peu à sa sauce. Certains préfèrent le grain marqué, d’autres privilégient le contraste,… Vous l’aurez compris la tâche est parfois ardue de se retrouver parmi les expériences personnelles.

Travaillant en HP5+, je me suis tourné vers les révélateurs de la même firme : Ilford. Ce choix fut encouragé par deux photographes français de ma connaissance. En parcourant les prospectus d’Ilford et, plus particulièrement, de la HP5+, j’ai regardé attentivement la notice de la pellicule.

L’analyse du tableau proposé par Ilford est relativement simple. Deux choix m’étaient conseillés : une solution liquide (Ilfotec DD-X) et une solution en poudre (Microphen). J’ai privilégié la deuxième car je n’avais jamais travaillé avec ce type de produit.

En examinant ce tableau, je me suis tourné vers le critère : Meilleure qualité générale de l’image selon l’indice El 3200 et la sensibilité maximum du film. Le Microphen est conseillé ainsi que l’Ilfotec DD-X pour la solution liquide. Si vous regardez bien, il est stipulé Microphen (Réserve). La réserve est importante car, une fois la préparation effectuée du produit, vous ne devez pas la couper avec de l’eau. Vous devriez donc travailler avec le litre que vous aurez préparé.

Préparation Microphen

En 2011, je m’étais posé la question de cette préparation auprès du photographe Laurent Coignet. Celui-ci m’avait répondu par écrit. Voici les conseils qu’il me prodigua et que j’ai suivi lors de ma première préparation.

La préparation est très simple. Ce révélateur en poudre se présente sous la forme de deux sachets : A et B. On mélange la poudre dans à peu près 70 cl d’eau chaude, entre 45 et 50°, successivement sachet A puis sachet B On agite, puis quand la poudre est suffisamment dissoute pour qu’on ne la voie plus, on complète avec de l’eau froide jusqu’à obtenir un litre.  Cette solution sera prête à l’emploi lorsqu’elle ne comportera plus ni bulles d’air ni particules en suspension.

Je laisse reposer une heure avant usage. Certains conseillent d’attendre plus longtemps.  Ce qui est certain est qu’une dilution inachevée et non reposée (bulles et particules non diluées) donne un développement hétérogène.  Cette dilution d’un litre est ce qu’on appelle la solution « Réserve ».

Usage de la solution « Réserve »

Elle peut s’utiliser pure ou diluée (1+1, 1+2, 1+3).

  • Pure : on la réutilise plusieurs fois, en allongeant le temps après chaque nouveau film, pour compenser l’épuisement progressif du révélateur. La règle à appliquer est donnée dans les docs des fabricants. En moyenne, allongement du temps de 10% à 15% par film supplémentaire, et solution considérée comme épuisée après 10 films.
  • Diluée : La solution diluée ne doit être utilisée qu’une fois. Le temps est alors allongé (voir tables de développement). Plus la dilution est importante, moins le contraste du film sera fort, et plus les nuances des gris moyens seront étendues et subtiles.

La préparation est utilisable 6 mois dans un flacon bien fermé et hermétique à la lumière.

L’augmentation de 10 % du temps à chaque utilisation

Je pars du principe que vous utilisez le même film durant la procédure et cela 10 x. La notice de la pellicule HP5+ propose un temps de développement de 16 minutes à 20° avec du Microphen. Pour développer mes films, je suis parti de cette base.

Pour les temps, ce sont ceux que j’ai utilisés et qui m’ont donné un bon rendu. La température est de 20°. J’augmente de 10% le temps d’exposition des films après chaque film. Pour faire vos calculs, partez du principe que 16 minutes = 100%. J’utilise le principe de la TVA pour mes calculs. Exemple : si je dois augmenter mon temps de 10 %, mon temps passera de 100 % à 110 %.

1er film : temps normal proposé par Ilford : 16 minutes.

2ème film : augmentation de 10 % : (16 min : 100) x 110 = 17,6 —> Cela signifie un temps de 17 minutes et 6/10 minutes. 6/10 de min = 36 sec. Le temps de développement sera de 17 min et 36 secondes.

3ème film : augmentation de 20 % : (16 min : 100) x 120 = 19,2 –> Cela signifie de 19 minutes et 2/10 de min. Le temps de développement sera de 19 min et 12 sec.

4ème film : augmentation de 30 % : …. ect….

Lorsque vous atteindrez le 10ème film, celui-ci sera le dernier. Vous obtiendrez donc une augmentation de 90 % du temps de départ.

La préparation du Microphen en quelques photographies

Le Microphen est composé d’un sachet A et B
Je mets 70 cl d’eau dans une casserole à 40-50°
Je verse le sachet A dans mon eau chaude. Je dissous le produit en tournant dedans.
Je verse le sachet B du Microphen dans ma casserole
Je tourne pour dissoudre la poudre du sachet B
Le sachet B est bien dissout

Ensuite, je verse de l’eau froide pour atteindre 1 L. Je laisse reposer le Microphen « réserve » au minimum une grosse heure.

Le secret du développement couleur : la température !

Avant propos

La rédactrice de cet article est Anaïs Carvalho. Très active au niveau de la photographie, principalement argentique, sur les réseaux sociaux, c’est sur son Twitter que j’ai eu la chance de faire sa connaissance.  Elle se définit comme passionnée partageant sa vision en utilisant le support de la photographie. Je vous invite sincèrement à retrouver son travail sur son site Internet : http://www.mavisiondeschoses.fr/

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Les liens utiles pour développer ses films argentiques à son domicile

Il existe des supports très utiles pour aller plus loin dans la compréhension du développement de films argentiques

Cette dernière partie se veut être une sorte de liste non exhaustive d’outils pour permettre une meilleure compréhension du développement argentique à domicile.

  • Livre de Philippe Bachelier est l’élément essentiel de la compréhension de la photographie argentique.  » Noir & Blanc – De la prise de vue au tirage  » est LE livre à posséder chez soi  si la photographie argentique vous intéresse du point de vue du développement mais également du tirage de vos films.
  • J’en ai souvent faire référence mais le forum http://www.pirate-photo.fr est un lieu convivial dont les passionnés partagent avec plaisir leur travail. Je vous invite le consulter pour entamer de nouvelles discussions mais également consulter les tables de développements et les outils mis en place par la communauté.
  • La marque Ilford propose un livre gratuit de 98 pages qui passe en revue les étapes de développement et de tirage. Même si vous n’êtes pas un amateur de cette marque, cet ebook est une bonne continuité du livre de Philippe Bachelier. Attention toutefois, les produits Ilford sont mis en avant mais cela n’est aucunement une gêne.
  • Le site de « 35mm-compact » propose beaucoup d’informations et explications diverses.
  • Un site comportant des tables de développement. Il peut être un atout mais ne fait pas partie de mes références pour le moment. Les temps apportés sont à 90 % les temps des fabricants avec 10 % de créativité apportée par les utilisateurs du site. Je l’utilise en dépannage ou pour me faire un autre avis.
  • « Considérations sur les paramètres qui influencent le développement d’un négatif » est un article qui traite du temps de développement, du contraste lié à l’agitation,…
  • Un autre site donnant les tables de développement. Choisissez un film et un révélateur, le site fera le reste (anglais).
  • Un pdf réalisé par un photographe sur « comment développer un film noir & blanc ? » Une autre manière de présenter les choses ainsi qu’un article sur le site « http://www.revelateur.com

C’est une liste en constante évolution. Je vous invite également à venir enrichir celle-ci avec vos propres sites, livres et médias que vous utilisez ou que vous trouvez incontournable sur le sujet.

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels

Suspendre son négatif photo pour le sécher (Dev.4)

Faire sécher un film photographique n’est pas sorcier mais demande de la propreté !

Voilà vous y êtes, l’ultime étape est à votre porte. Votre film est développé, votre cuve est vidée et le négatif est toujours enroulé dans votre sbire. Il faut maintenant faire sécher le fruit de votre travail.

Il est grand temps de retirer la spire de la cuve et ensuite le film en veillant à bien saisir le négatif par ses extrémités pour éviter tout endommagement. Pour suspendre le film, j’utilise un cintre en aluminium et y attache le film avec une pince plombée. J’accroche ensuite le cintre dans ma douche car la structure me le permet mais en étant un peu bricoleur, cela est très simple à mettre en place.

Comme je ne suis pas équiper d’un séchoir à film, j’utilise ma salle de bain comme pièce de séchage. Il est impératif de ne pas circuler dans la salle de bain quand le film sèche pour éviter d’y amener des poussières qui risqueraient de se coller sur l’émulsion et endommager le négatif. Ouvrir la fenêtre est fortement déconseillé donc !

Le photographe Coignet qui m’a guidé lors du développement de mon premier négatif disait ceci concernant le séchage :

La pratique de l’essorage manuel du film est répandue (essuyer avec une peau le négatif mouillé). C’est le meilleur moyen de rayer l’émulsion qui est très fragile, pour gagner quelques minutes de temps de séchage. Je déconseille formellement, et je ne suis pas le seul.  Les gouttes ne laissent pas de traces si elles ne comportent plus de calcaire (voir utilisation de l’eau distillée).

Je suspends mes films trempés, et lorsque je fais bien attention (bon rinçage, eau distillée, ne pas soulever de poussière, etc.), je n’ai pas de poussières. En cas de bêtises, comme d’entrer ensuite dans la pièce où sont suspendus les films alors qu’ils sont encore bien mouillés, la sanction est bien là : les dernières vues les plus proches du sol prennent de la poussière à cause de l’appel d’air à l’ouverture de la porte. La salle de bain ou de douche est un bon endroit car son atmosphère régulièrement humide, associée à un passage régulier de la serpillière, garantit un taux de poussière beaucoup moins élevé que la proximité de ta bibliothèque !

Pourquoi la salle de de bain ?

Il est recommandé de faire sécher son négatif dans une pièce sans poussière et au sèche. La salle de bain est, pour moi, une pièce sèche en pleine journée et propre. La cabine de douche me permet de suspendre mon film pour le laisser égoutter durant 2 heures.

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels

Les étapes de développement d’un film photo (Dev.3)

Passons au développement de votre film noir et blanc proprement dit !

Le film photo est dans la cuve et le révélateur est préparé, voici l’ultime étape de notre développement. Il est essentiel d’être dans une pièce d’eau comme la salle de bain, une cuisine ou vous avez la chance d’avoir un évier dans votre laboratoire. Je vous invite également à disposer d’une horloger ou d’un chronomètre.

Lorsque je travaille, je travaille toujours avec une température des produits à 20°c. Je prépare donc, au préalable, un récipient avec de l’eau à 20°c.

Etape 1 : le révélateur

J’utilise la méthode Agfa pour ma part. Une fois le révélateur introduit, j’agite continuellement la cuve pendant la première minute puis j’effectue un retournement toutes les 30 sec. Partons de mon film Fuji Neopan 400 iso : lors du précédent article, la charte de développement stipulait un bain de 6 minutes.

Je vais donc agiter continuellement ma cuve pendant la première minute et durant les cinq prochaines minutes, je vais retourner toutes les 30 sec.

Etape 2 : le rinçage

Je développe mes films en suivant les conseils du photographe Coignet et sa méthode m’a toujours convenu.

La logique voudrait que l’on utilise un bain d’arrêt pour stopper l’effet du révélateur et épuiser moins vite le fixateur. Personnellement, je n’utilise pas de bain d’arrêt. Je rince la cuve, en la vidant trois à quatre fois de suite au robinet (20 °C) avant de fixer mon film.

Philippe Bachelier préconise un bain d’arrêt dans son livre.

Etape 3 : le fixateur

Etape très importante car elle va fixer l’image sur le négatif. La durée du fixage dépend du fixateur employé. La dissolution et les mélanges dépendent du fixateur que vous employé. Bien lire la notice est indispensable.

J’utilise le Rapid Fixer d’Ilford. Pour la fixation, le marchand indique un mélange de 1 + 4. Ma cuve faisant 500 ml, cela signifie donc 100 ml de fixateur pour 400 ml d’eau à 20°c.

Je fixe mon film pendant une durée 6 minutes tout en utilisant la méthode Agfa pour agiter ma cuve (voir Etape 1).

Etape 4 : le rinçage final

C’est une opération très simple.  Les sels d’argent non révélés et le fixateur doivent être intégralement évacués pour la bonne conservation du film. Personnellement, je remplis, retourne deux fois sur elle-même puis vide ma cuve une vingtaine de fois, l’ensemble doit durer environ 15 minutes. Je prends donc mon temps sachant que mon film est fixé grâce à l’étape précédent.

Etape 5 : l’agent mouillant

Le séchage du film risque de produire des taches de dépôts de sels calcaires. Pour éviter cela, on utilise un agent mouillant qui s’utilise généralement avec seulement quelques gouttes par litres (lire la notice).
Voici comme je procède : 2 mn dans un bain d’eau du robinet avec agent mouillant. Je vide et remplis avec de l’eau distillée (bidons de 5 litres au supermarché), bain d’une minute.

Pour le profane, cela doit sembler compliqué. Je vous mets donc une vidéo pour vous faire une idée du processus. Cela est très simple si vous suivez bien chaque étape à la lettre ainsi que bien lire les notices de vos produits.

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels