Le nombre des prix internationaux qu’il a reçus tout au long de sa vie, a même dépassé le nombre de ses films ! Des récompenses qui montrent en fait, avant tout, qu’à travers ses films, Akira Kurosawa a su parler aux cinéphiles du monde entier.
Je ne le répèterai jamais assez mais l’apprentissage de la photographie doit passer par une culture visuelle. Ce billet veut introduire l’oeuvre du réalisateur japonais Akira Kurosawa. Visionnaire, contemporain, son oeuvre visuel vaut la peine de s’y attarder pour évoluer en photographie.
Divers liens et visuels pour introduire une première observation de l’oeuvre de Akira Kurosawa
Les mouvements peuvent-ils raconter une histoire ? C’est ce qu’a perpétuellement prouvé le “Beethoven des cinéastes” à travers sa carrière. Dans une vidéo toujours aussi fascinante, Tony Zhou dissèque les différents types de mouvements utilisés par le réalisateur pour donner sa touche unique à un film (mouvement de la nature, de groupe, individuels, de la caméra, du montage).
Lier le cadrage entre les différents médiums visuels est intéressant pour apprendre la photographie. L’objectif n’est pas de copier mais d’ouvrir une conscience photographique.
Qu’est-ce que « cadrer » ?
“Cadrer” en photographie, cinéma ou vidéo… c’est choisir ce qui apparaîtra dans l’image que l’on construit. Mais cette opération, qui peut sembler aller de soi superpose en fait des attentes bien différentes, intimement mêlées dans l’acte de cadrer. Des attentes qui sont bien souvent du domaine de l’implicite. (1)
Observer les frères Cohen
Le nom de Tony Zhou ne vous dira probablement rien. C’est un contributeur que vous pourrez retrouver sur le site Vimeo. Passionné de cinéma, et par extension du cadrage qui nous intéresse ici, il propose quelques vidéos autour de la pédagogie cinématographique.
Je vous invite à aller plus loin en liant votre passion photographique au médium cinématographique. Tony Zhou introduit sa vidéo de cette manière :
Comment pourrions-nous filmer une conversation et mettre en avant les interactions entre les personnages ? Où mettre la caméra ? Quel objectif utiliser ?… Aujourd’hui, je propose une analyse autour des frères Coen – Joel & Ethan – et voyons ensemble comment leurs choix donnent une sensation particulière entre le champs ets contrechamps.
L’esthétique de l’image est une composition du cadrage
Les éléments photographiés ou filmés constituent l’esthétique de l’image. Cela est donc l’essence du cadrage.
Des paroles autour de la photographie pour progresser, réfléchir et ouvrir un point de vue autour de l’image
Des bons photographes, il y en a des milliers. Je ne pense pas qu’il soit difficile de devenir un « bon photographe ». Maintenant, il faut savoir de quel point de vue on se place : est-ce que la photographie ouvre un espace plus vaste que celui ouvert la belle image ? Ce qui compte c’est ce que porte l’image de plus lourd, de plus sourd, de plus profond, qui a à voir avec le photographe derrière l’image, ses désirs, ses obsessions,…
Controversé et considéré comme le plus agressif des photographes de rue de sa génération, l’Américain Bruce Gilden a pour devise de ne jamais tirer le portrait de sa victime à plus d’un mètre cinquante.
Il a ainsi shooté des tonnes de portraits dans sa ville de New York, son seul et unique terrain de jeu.
La retouche, tout comme le développement sont intimement liés à la photographie et existent depuis que la photo existe, en argentique ou en numérique
Eclaircir (une zone) et/ou Assombrir (une zone) n’est pas un outil Photoshop ni une « technique de retouche » Photoshop. Le Dodge & Burn existe depuis la naissance de la photographie, il y presque 200 ans. Photoshop et Lightroom ne font qu’imiter ces techniques ancestrales.
Je vous propose de regarder cette vidéo de l’interview du « Tireur filtreur », Thomas Consani. Dans son laboratoire, le tireur photo, homme de l’ombre, est aussi «sculpteur de lumière».
Disposer d’une chambre noire permanente facilite le travail et permet un gain de temps considérable. Si vous ne disposez que d’un petit placard, tentez d’exploiter au maximum l’espace.
Dans un placard, vous ne disposerez bien entendu pas d’eau courante, mais cela a peu d’importance si un évier se trouve à proximité, dans lequel vous pouvez laver négatifs et tirages. Le placard doit par contre disposer d’une alimentation électrique. S’il n’y a pas de prise dans le placard, installez-en une ou deux : c’est simple et peu coûteux. Il est souhaitable de disposer d’une prise au plafond pour l’éclairage normal et d’une prise double sur la mur pour la lumière de sécurité et l’agrandisseur ou la tireuse. Faites appel à un électricien agréé pour contrôler les câbles et vérifier leur conformité aux normes en vigueur.
La photographie ci-dessus illustre la disposition d’étagères transformant un placard de 0,9 x 1,2 m (3 x 4 pieds) en chambre noire permettant de développer des films et de tirer des planches contacts et des agrandissements jusqu’à 25,4 x 30,5 cm (10 x 12 pouces). L’étagère de 30 cm, fixée à environ 1 mètre du sol, reçoit les bacs de développement, de bain de fixage et de fixateur. L’étagère de 40 cm, à la même hauteur, est destinée à l’agrandisseur ou à la tireuse.
Une armoire sur le mur dans le coin (en haut à droite sur le dessin), au-dessus de l’étagère de traitement, permet un stockage sûr et pratique du papier noir et blanc. (Le papier couleur doit être stocké dans un endroit réfrigéré. Consultez la notice concernant l’emballage et le stockage.) Une étagère d’environ 23 cm, fixée sur le mur à 60 cm environ au-dessus des bacs de traitement, permet de disposer le minuteur et autres accessoires. Cette étagère ne doit pas dépasser de plus de 38 cm l’extrémité de l’étagère des bacs, pour ne pas masquer l’éclairage de sécurité au-dessus du bac de développement. Montez une lampe de sécurité, KODAK 2-Way Safelamp ou équivalent, sur le mur ou le plafond à une distance d’au moins 1,2 m des bacs de traitement. Vous pouvez ranger les bidons de produits de développement sur le sol sous l’étagère des bacs.
Cet article a été repris d’un vieux site Kodak. Vous pouvez le retrouver ici. (Ayant peur qu’il disparaisse, je l’ai copié sur mon site pour permettre une certaine pérennité car son contenu est intéressant).
Thomas Boivin est photographe salarié dans un cabaret parisien. Son travail consiste à faire le portrait des spectateurs au cours de la soirée. La journée, il se promène et photographie dans la rue. Petite leçon d’éthique du reportage.
Après avoir été mannequin puis photographe de mode, Sarah Moon est devenue célèbre avec un travail plus intime. Ses images très poétiques sont fortement mises en scène, et pourtant Sarah Moon croit dans le fameux »instant décisif’. Dans une rue de New York, cet instant va disparaître en une phrase.
For every iconic photograph, there is a story, and for every story that predated the rise of the digital camera, there’s a contact sheet. As part of its first ever Magnum Seasonal Benefit, the team behind the legendary cooperative has culled the archives for contact sheets made during some of the most influential shoots in photographic history, with half of all profits going to the International Committee of the Red Cross (ICRC).